Le 24 novembre
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Le 24 novembre
24 novembre 1202
Prise de Zara par l'Armée Croisée
Au cours de l'été 1202, l'armée croisée se réunit à Venise, bien que beaucoup moins nombreuse que prévue. Les Vénitiens étaient dirigés par le vieux (et peut-être aveugle) doge de Venise, Enrico Dandolo. Ce dernier refusa que les navires quittent le port sans que les croisés aient versé la totalité du montant prévu, qui était de 85 000 ducats d'argent. Les croisés ne purent en verser que 51 000, et durent même pour y arriver en être réduits à la plus extrême pauvreté. Les Vénitiens reléguèrent les croisés sur le Lido pour décider de la suite à donner aux événements.
Finalement, Dandolo accepta de reporter la dette, en échange de quoi la puissante armée devait reprendre le port de Zara, ancienne possession vénitienne en Dalmatie, pour le compte de Venise. Dandolo fit grand bruit de son allégeance à la croisade durant une cérémonie ayant lieu à la basilique Saint-Marc de Venise. Cela fait, il dirigea la flotte des croisés contre la ville portuaire hongroise. Ils y arrivèrent la nuit du 11 novembre et projetaient d'y passer l’hiver, car Dandolo ne les avait pas laissé quitter Venise à la belle saison. Mais le roi hongrois Émeric était lui-même catholique et avait aussi accepté de rejoindre la croisade. De nombreux croisés furent opposés à cette attaque fratricide et certains rentrèrent chez eux, dont une division commandée par Simon IV de Montfort. Les citoyens de Zara pendirent des bannières portant des croix à leurs fenêtres pour montrer qu'ils étaient également catholiques. Les croisés assiégèrent quand même la ville et la prirent. Les Vénitiens et les croisés furent immédiatement excommuniés pour cet acte par le pape Innocent III.
Prise de Zara par l'Armée Croisée
Au cours de l'été 1202, l'armée croisée se réunit à Venise, bien que beaucoup moins nombreuse que prévue. Les Vénitiens étaient dirigés par le vieux (et peut-être aveugle) doge de Venise, Enrico Dandolo. Ce dernier refusa que les navires quittent le port sans que les croisés aient versé la totalité du montant prévu, qui était de 85 000 ducats d'argent. Les croisés ne purent en verser que 51 000, et durent même pour y arriver en être réduits à la plus extrême pauvreté. Les Vénitiens reléguèrent les croisés sur le Lido pour décider de la suite à donner aux événements.
Finalement, Dandolo accepta de reporter la dette, en échange de quoi la puissante armée devait reprendre le port de Zara, ancienne possession vénitienne en Dalmatie, pour le compte de Venise. Dandolo fit grand bruit de son allégeance à la croisade durant une cérémonie ayant lieu à la basilique Saint-Marc de Venise. Cela fait, il dirigea la flotte des croisés contre la ville portuaire hongroise. Ils y arrivèrent la nuit du 11 novembre et projetaient d'y passer l’hiver, car Dandolo ne les avait pas laissé quitter Venise à la belle saison. Mais le roi hongrois Émeric était lui-même catholique et avait aussi accepté de rejoindre la croisade. De nombreux croisés furent opposés à cette attaque fratricide et certains rentrèrent chez eux, dont une division commandée par Simon IV de Montfort. Les citoyens de Zara pendirent des bannières portant des croix à leurs fenêtres pour montrer qu'ils étaient également catholiques. Les croisés assiégèrent quand même la ville et la prirent. Les Vénitiens et les croisés furent immédiatement excommuniés pour cet acte par le pape Innocent III.
Re: Le 24 novembre
24 novembre 1815
Après le Congrès de Vienne, l'Empereur François 1er d’Autriche vient en visite dans le nord de l'Italie.
Ce jour-là il a visité l'île de San Michele, et, à cette occasion annoncé son intention de révoquer l'édit napoléonien de suppression des ordres religieux. Il confirma également sa volonté de voir les religieux vivre à San Michele, malgré la nécessaire extension du cimetière.
En 1817, soit quatre années après l’ouverture de San Cristoforo, le cimetière… débordait déjà. Si entre 1807 et 1813 on pouvait encore ensevelir dans les cimetières jouxtant S. Fransesco della Vigna, S. Giobbe, S. Pietro di Castello, en 1817, c’était formellement interdit.
Après le Congrès de Vienne, l'Empereur François 1er d’Autriche vient en visite dans le nord de l'Italie.
Ce jour-là il a visité l'île de San Michele, et, à cette occasion annoncé son intention de révoquer l'édit napoléonien de suppression des ordres religieux. Il confirma également sa volonté de voir les religieux vivre à San Michele, malgré la nécessaire extension du cimetière.
En 1817, soit quatre années après l’ouverture de San Cristoforo, le cimetière… débordait déjà. Si entre 1807 et 1813 on pouvait encore ensevelir dans les cimetières jouxtant S. Fransesco della Vigna, S. Giobbe, S. Pietro di Castello, en 1817, c’était formellement interdit.
Don Pietro di Castello- Messages : 140
Date d'inscription : 24/10/2012
Age : 53
Localisation : Venezia - Castello
Re: Le 24 novembre
24 novembre 1914
Mort à Venise du Patriarche Aristide Cavallari.
Après son ordination, Aristide Cavallari fait du travail pastoral à Venise et à Treporti et est chanoine honoraire au chapitre de Venise. Il est élu évêque titulaire de Filadelfia et évêque auxiliaire de Venise en 1903. En 1904 il est promu patriarche de Venise, comme successeur de Pie X.
Le pape Pie X le crée cardinal lors du consistoire du 15 avril 1907. Le cardinal Cavallari participe au conclave de 1914, lors duquel Benoît XV est élu.
Mort à Venise du Patriarche Aristide Cavallari.
Après son ordination, Aristide Cavallari fait du travail pastoral à Venise et à Treporti et est chanoine honoraire au chapitre de Venise. Il est élu évêque titulaire de Filadelfia et évêque auxiliaire de Venise en 1903. En 1904 il est promu patriarche de Venise, comme successeur de Pie X.
Le pape Pie X le crée cardinal lors du consistoire du 15 avril 1907. Le cardinal Cavallari participe au conclave de 1914, lors duquel Benoît XV est élu.
Don Pietro di Castello- Messages : 140
Date d'inscription : 24/10/2012
Age : 53
Localisation : Venezia - Castello
Re: Le 24 novembre
24 novembre 1812
Première de L'Occasione fa il ladro (l'occasion fait le laron) de Rossini au Théâtre San Moïse à Venise.
Une oeuvre écrite par un jeune compositeur, quand il composa L'Occasione fa il ladro, Rossini avait 20 ans.
Quiproquos, échanges de valises, intrigues amoureuses, rondes des sentiments, rythmes endiablés.
Première de L'Occasione fa il ladro (l'occasion fait le laron) de Rossini au Théâtre San Moïse à Venise.
Une oeuvre écrite par un jeune compositeur, quand il composa L'Occasione fa il ladro, Rossini avait 20 ans.
Quiproquos, échanges de valises, intrigues amoureuses, rondes des sentiments, rythmes endiablés.
Martine 1968- Messages : 434
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 56
Localisation : Région parisienne
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