Il tiranno di Padova
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Il tiranno di Padova
Angelo, tyran de Padoue est un drame en prose de Victor Hugo représenté pour la première fois au Théâtre Français le 28 avril 1835.
Max Neufeld s’est inspiré de ce texte pour son film Il tiranno di Padova (décembre 1946 ; 95 min.) artefact mélodramatique, un avatar des nombreux films du genre tournés pendant la période fasciste (Il ponte dei Sospiri, Il Bravo di Venezia, I due Foscari).
L’histoire de Victor Hugo …
« Padoue, 1549 sous le règne d’Angelo Malipieri, installé comme podestat par la république de Venise voisine. Celui-ci vit dans la peur permanente du conseil des dix qui lui a donné tout pouvoir pour punir mais aucun pour pardonner. Il est jaloux de sa femme mais aime aussi la comédienne Tisbé qui passe pour sa toute puissante maîtresse mais qui ne lui a jamais appartenu… »
… devient avec Neufeld une intrigue complexe d’amour et de mort dans un palais padouan.
L’idée de l’auteur est fondamentalement très simple : pour éclairer la société de la Renaissance sous la loi de brutales différences de classe, par une tyrannie cruelle liée aux méthodes terroristes de l’Inquisition, il raconte comment la classe dirigeante et les juges ecclésiastiques font de nombreuses victimes dans les canaux vénitiens, comment les artistes vivent dans un univers chaleureux, alors que les nobles s’épient et s’envient…). Bref, tous les stéréotypes de l’époque qui tentent de prouver "que c’était pire avant" ….
Le film est maladroit, mal joué (à l’exception de Clara Calamai) et souvent ridicule, mal servi par une bande-son, de Renzo Rossellini, à caractère lyrique. Il semble complètement anachronique dans le monde cinématographique de l’après- guerre, et est à juste titre négligé par le public.
Selon les cinéphiles italiens, le seul intérêt du film est que Clara Calamai y dévoilerait presque ses seins (mais pas comme dans la courte scène de La cena delle beffe, un film de 1942, où elle montre sa poitrine, chose qui n’était alors jamais arrivé dans un film italien. Beaucoup de gens allèrent voir le film juste pour voir la scène). C’était en effet avant que le parti Démocrate impose sa censure en 1947.
Pour nous, l’intérêt est d’y voir des images de Venise à une époque révolue.
Régie
Max Neufeld
Scénario
Max Neufeld, Angelo D’Alberico Bianchini, Raffaele Saitto
Distribution
Memo Benassi, Clara Calamai, Andreina Carli, Elsa De Giorgi, Olga Vittoria Gentilli, Carlo Lombardi, Carlo Micheluzzi, Giorgio Piamonti, Nino Pavese, Erminio Spalla, Cristina Veronesi, Alfredo Varelli...
Max Neufeld s’est inspiré de ce texte pour son film Il tiranno di Padova (décembre 1946 ; 95 min.) artefact mélodramatique, un avatar des nombreux films du genre tournés pendant la période fasciste (Il ponte dei Sospiri, Il Bravo di Venezia, I due Foscari).
L’histoire de Victor Hugo …
« Padoue, 1549 sous le règne d’Angelo Malipieri, installé comme podestat par la république de Venise voisine. Celui-ci vit dans la peur permanente du conseil des dix qui lui a donné tout pouvoir pour punir mais aucun pour pardonner. Il est jaloux de sa femme mais aime aussi la comédienne Tisbé qui passe pour sa toute puissante maîtresse mais qui ne lui a jamais appartenu… »
… devient avec Neufeld une intrigue complexe d’amour et de mort dans un palais padouan.
L’idée de l’auteur est fondamentalement très simple : pour éclairer la société de la Renaissance sous la loi de brutales différences de classe, par une tyrannie cruelle liée aux méthodes terroristes de l’Inquisition, il raconte comment la classe dirigeante et les juges ecclésiastiques font de nombreuses victimes dans les canaux vénitiens, comment les artistes vivent dans un univers chaleureux, alors que les nobles s’épient et s’envient…). Bref, tous les stéréotypes de l’époque qui tentent de prouver "que c’était pire avant" ….
Le film est maladroit, mal joué (à l’exception de Clara Calamai) et souvent ridicule, mal servi par une bande-son, de Renzo Rossellini, à caractère lyrique. Il semble complètement anachronique dans le monde cinématographique de l’après- guerre, et est à juste titre négligé par le public.
Selon les cinéphiles italiens, le seul intérêt du film est que Clara Calamai y dévoilerait presque ses seins (mais pas comme dans la courte scène de La cena delle beffe, un film de 1942, où elle montre sa poitrine, chose qui n’était alors jamais arrivé dans un film italien. Beaucoup de gens allèrent voir le film juste pour voir la scène). C’était en effet avant que le parti Démocrate impose sa censure en 1947.
Pour nous, l’intérêt est d’y voir des images de Venise à une époque révolue.
Régie
Max Neufeld
Scénario
Max Neufeld, Angelo D’Alberico Bianchini, Raffaele Saitto
Distribution
Memo Benassi, Clara Calamai, Andreina Carli, Elsa De Giorgi, Olga Vittoria Gentilli, Carlo Lombardi, Carlo Micheluzzi, Giorgio Piamonti, Nino Pavese, Erminio Spalla, Cristina Veronesi, Alfredo Varelli...
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