Le 04 avril
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Venezia :: Histoire de Venise :: Avril
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Martine 1968- Messages : 434
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Re: Le 04 avril
4 avril 1536
Mort à Venise de l'historien Marino Sanuto le Jeune.
Fils du sénateur Leonardo Sanuto, il est orphelin à l'âge de dix ans et perd sa fortune suite à la mauvaise gestion de sa tutelle.
Élu au Maggior Consiglio à vingt ans sur la base de son mérite, et devient sénateur en 1498. Tenant un registre exact des débats de ces assemblées, il obtient la permission d'étudier les archives secrètes de l'État. Il rassemble une bibliothèque riche en manuscrits et chroniques vénitiennes et étrangères. Il se lie avec les lettrés de son temps, et Alde Manuce lui dédie ses éditions des œuvres d'Ange Politien et d'Ovide.
Mortifié quand Andrea Navagero puis, à la mort de ce dernier en 1529, Pietro Bembo sont nommés historiographes officiels de la République, il voit finalement son œuvre reconnue par le Sénat en 1531 qui lui offre une pension annuelle de 150 ducats d'or.
Il a laissé:
Itinerario per la terraferma veneziana, publié par Rawdon Brown en 1847 ;
I commentari della guerra di Ferrara, sur la guerre entre Venise et Hercule Ier d'Este , et publiés à Venise en 1829 ;
La Spedizione di Carlo VIII, dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque nationale de France ;
Le Vite dei Dogi, publiées dans le volume xxii des Rerum Italicarum Scriptores de Louis-Antoine Muratori (1733);
I Diarii en 58 volumes. Cette chronique est son œuvre la plus importante : elle couvre la période allant de janvier 1496 à septembre 1533 et constitue quasiment, du fait des relations intenses de la République de Venise avec toute l'Europe et avec l'Orient, une chronique universelle. Sa publication a été commencée par Rinaldo Fulin en 1879, en collaboration avec Federigo Stefani, Guglielmo Berchet, et Niccolo Barozzi ; le dernier volume étant publié à Venise en 1903.
Mort à Venise de l'historien Marino Sanuto le Jeune.
Fils du sénateur Leonardo Sanuto, il est orphelin à l'âge de dix ans et perd sa fortune suite à la mauvaise gestion de sa tutelle.
Élu au Maggior Consiglio à vingt ans sur la base de son mérite, et devient sénateur en 1498. Tenant un registre exact des débats de ces assemblées, il obtient la permission d'étudier les archives secrètes de l'État. Il rassemble une bibliothèque riche en manuscrits et chroniques vénitiennes et étrangères. Il se lie avec les lettrés de son temps, et Alde Manuce lui dédie ses éditions des œuvres d'Ange Politien et d'Ovide.
Mortifié quand Andrea Navagero puis, à la mort de ce dernier en 1529, Pietro Bembo sont nommés historiographes officiels de la République, il voit finalement son œuvre reconnue par le Sénat en 1531 qui lui offre une pension annuelle de 150 ducats d'or.
Il a laissé:
Itinerario per la terraferma veneziana, publié par Rawdon Brown en 1847 ;
I commentari della guerra di Ferrara, sur la guerre entre Venise et Hercule Ier d'Este , et publiés à Venise en 1829 ;
La Spedizione di Carlo VIII, dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque nationale de France ;
Le Vite dei Dogi, publiées dans le volume xxii des Rerum Italicarum Scriptores de Louis-Antoine Muratori (1733);
I Diarii en 58 volumes. Cette chronique est son œuvre la plus importante : elle couvre la période allant de janvier 1496 à septembre 1533 et constitue quasiment, du fait des relations intenses de la République de Venise avec toute l'Europe et avec l'Orient, une chronique universelle. Sa publication a été commencée par Rinaldo Fulin en 1879, en collaboration avec Federigo Stefani, Guglielmo Berchet, et Niccolo Barozzi ; le dernier volume étant publié à Venise en 1903.
Martine 1968- Messages : 434
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Re: Le 04 avril
4 avril 1806
Mort à Padoue de l'écrivain et dramaturge vénitien Carlo Gozzi.
Un peu oubliées dans sa patrie, les comédies fiabesques de Gozzi furent connues en France par la traduction de cinq d’entre elles, M. A. Royer (le Corbeau, le Roi Cerf, Turandot, en vers ; la Zobéide, l’Oiselet vert (Paris, 1865, in-12). Prisé de Goethe, Schlegel, Germaine de Staël, Sismondi ou Schiller (qui a traduit Turandot), son théâtre a connu un immense retentissement parmi les romantiques allemands. ETA Hoffmann le cite expressément comme un modèle dans La Princesse Brambilla. La plus célèbre de ses pièces est l’Amour des trois oranges (1761), qui a été reprise par Prokofiev. De même, La Femme Serpent (1762) a inspiré à Wagner l’opéra Les Fées (1833), et Turandot (1762) a été immortalisé par Puccini.
Son frère, Gasparo Gozzi, est également connu comme écrivain.
Gozzi a donné lui-même une édition de ses Œuvres (Venise, 1772, 8 vol. in-8° ; supplément, 1791, 2 vol.), suivie d’une édition en 10 volumes (Venise, 1792). Il a également laissé de très intéressantes Mémoires inutiles.
Mort à Padoue de l'écrivain et dramaturge vénitien Carlo Gozzi.
Un peu oubliées dans sa patrie, les comédies fiabesques de Gozzi furent connues en France par la traduction de cinq d’entre elles, M. A. Royer (le Corbeau, le Roi Cerf, Turandot, en vers ; la Zobéide, l’Oiselet vert (Paris, 1865, in-12). Prisé de Goethe, Schlegel, Germaine de Staël, Sismondi ou Schiller (qui a traduit Turandot), son théâtre a connu un immense retentissement parmi les romantiques allemands. ETA Hoffmann le cite expressément comme un modèle dans La Princesse Brambilla. La plus célèbre de ses pièces est l’Amour des trois oranges (1761), qui a été reprise par Prokofiev. De même, La Femme Serpent (1762) a inspiré à Wagner l’opéra Les Fées (1833), et Turandot (1762) a été immortalisé par Puccini.
Son frère, Gasparo Gozzi, est également connu comme écrivain.
Gozzi a donné lui-même une édition de ses Œuvres (Venise, 1772, 8 vol. in-8° ; supplément, 1791, 2 vol.), suivie d’une édition en 10 volumes (Venise, 1792). Il a également laissé de très intéressantes Mémoires inutiles.
Martine 1968- Messages : 434
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Re: Le 04 avril
4 avril 1623
Mort à Venise du peintre Domenico Fetti.
La première partie de sa courte carrière se déroula à Rome, où il avait été protégé par le cardinal Ferdinando Gonzaga, qui, devenu duc de Mantoue, l'appela à sa cour en 1614 et lui confia plusieurs commandes et la charge d'inspecteur de sa galerie. Envoyé par le duc à Venise, en 1621, pour acheter des tableaux, il s'y réfugia après un bref retour à Mantoue, en 1622, à la suite d'un incident avec un noble mantouan. Il mourut encore fort jeune, à Venise, le 4 avril de l'année suivante, victime de "fièvres malignes" ou, selon Baglione, des suites de "dérèglements".
Mort à Venise du peintre Domenico Fetti.
La première partie de sa courte carrière se déroula à Rome, où il avait été protégé par le cardinal Ferdinando Gonzaga, qui, devenu duc de Mantoue, l'appela à sa cour en 1614 et lui confia plusieurs commandes et la charge d'inspecteur de sa galerie. Envoyé par le duc à Venise, en 1621, pour acheter des tableaux, il s'y réfugia après un bref retour à Mantoue, en 1622, à la suite d'un incident avec un noble mantouan. Il mourut encore fort jeune, à Venise, le 4 avril de l'année suivante, victime de "fièvres malignes" ou, selon Baglione, des suites de "dérèglements".
Lise 2- Messages : 99
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