Chronique vénitienne
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Chronique vénitienne
Dans Venise la rouge, rien ne bouge, du moins en apparence. La cité, à la fin du XVIème siècle, a perdu de son importance. Elle se contemple dans ses fastes immuables. L'ambassadeur de France est désoeuvré. Il passe une partie de son temps avec un moine aussi ardent que savant, Paolo Sarpi. Il a lié amitié avec le doge, Alvise Mocenigo, et sa fille adoptive, Emilia. Autour d'elle, de jeunes patriciens veulent tirer de sa torpeur la Sérénissime. Leur agitation reste étrangère à Emilia, qui est d'abord amoureuse de l'un d'eux, Leonardo Dona. Les deux jeunes gens préféreront cependant rester à distance l'un de l'autre. Un petit tableau du palais de Mocenigo les a convaincus que la sérénité de cette amitié amoureuse était ce qui leur convenait le mieux. La distance alliée à la proximité est aussi au centre de la piété de Samuel, l'ami juif de Sarpi et d'Emilia. Ni la peste, ni la persécution ne parviendront à l'ébranler. Il vit sa réclusion dans un couvent de dominicains comme une divine aubaine. Lamour, la politique et la religion se croisent et se recroisent dans ce roman qui est aussi un hommage à la beauté intérieure de Venise.
22,00 €uros
Broché: 160 pages
Editeur : Cerf (11 juin 2009)
Collection : Litterature
Langue : Français
ISBN-10: 2204088536
ISBN-13: 978-2204088534
Patriciaa494- Messages : 364
Date d'inscription : 27/10/2012
Age : 45
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Chronique vénitienne
Roman bien documenté au point de vue historique, dans lequel les personnages fictifs cotoient des personnages réels sous couvert de politique, et de réflexions théologiques.
L'auteur essaye d'expliquer le plus simplement possible l'étude consacrée aux réalités relatives au divin quelle soit chrétienne ou juive. Pour cela, il oppose les points de vue du moine Paolo Sarpi à ceux de son ami juif Samuel.
Outre ces théories théologiques, on remarque également que la religion est omniprésente dans la société de l'époque. Cette dernière régit les moindres faits et gestes de la vie quotidienne, de la politique , et, notamment par l'intermédiaire de l'Inquisition et autres tribunaux ecclésiastiques… …
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de rappeler les «rapports tendus» entre juifs et chrétiens ainsi que le respect des conventions sociales avec l'exemple de l'héroïne, Emilia Mocenigo, fille adoptive du doge Alvise Mocenigo, qui ne peut épouser celui dont elle est amoureuse car fils de patricien. En effet, la famille biologique d'Emilia étant inconnue, celui çi risque une mésalliance … …
On y cotoie des personnages attachants tel l'ambassadeur de France du Ferrier dont les évenements politiques, de la vie quotidienne lui passent par-dessus la tête, il donne l'impression de ne pas comprendre Venise et ses habitants, Fra Paolo (moine servite – né le 14 août 1552 et mort le 15 janvier 1623 à Venise – historien, érudit, scientifique, auteur d'une histoire du Concile de Trente, et, surtout patriote vénitien), Samuel, etc.
C'est un roman très agréable à lire. Il se lit facilement.
Enfin bref, j'ai beaucoup aimé. 9/10
L'auteur essaye d'expliquer le plus simplement possible l'étude consacrée aux réalités relatives au divin quelle soit chrétienne ou juive. Pour cela, il oppose les points de vue du moine Paolo Sarpi à ceux de son ami juif Samuel.
Outre ces théories théologiques, on remarque également que la religion est omniprésente dans la société de l'époque. Cette dernière régit les moindres faits et gestes de la vie quotidienne, de la politique , et, notamment par l'intermédiaire de l'Inquisition et autres tribunaux ecclésiastiques… …
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de rappeler les «rapports tendus» entre juifs et chrétiens ainsi que le respect des conventions sociales avec l'exemple de l'héroïne, Emilia Mocenigo, fille adoptive du doge Alvise Mocenigo, qui ne peut épouser celui dont elle est amoureuse car fils de patricien. En effet, la famille biologique d'Emilia étant inconnue, celui çi risque une mésalliance … …
On y cotoie des personnages attachants tel l'ambassadeur de France du Ferrier dont les évenements politiques, de la vie quotidienne lui passent par-dessus la tête, il donne l'impression de ne pas comprendre Venise et ses habitants, Fra Paolo (moine servite – né le 14 août 1552 et mort le 15 janvier 1623 à Venise – historien, érudit, scientifique, auteur d'une histoire du Concile de Trente, et, surtout patriote vénitien), Samuel, etc.
C'est un roman très agréable à lire. Il se lit facilement.
Enfin bref, j'ai beaucoup aimé. 9/10
Patriciaa494- Messages : 364
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