Vaporetto 13
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Vaporetto 13
De Robert Girardi ; traduit par Jean-Charles Provost
Jack Squire, jeune courtier américain, est envoyé en mission à Venise.
Lors d'une errance insomniaque dans l'une de ses nombreuses ruelles étroites, il rencontre l'intrigante Caterina Vendramin, une jeune et belle inconnue qui porte en elle la souffrance de ses ancêtres, les Barnabotti, autant qu'elle exprime toute la nostalgie des fastes d'antan de la Sérénissime.
Le mystère que dégage cette femme étrange, semblant renaître chaque nuit d'une époque révolue pour nourrir les chats de la Cité des Doges, l'attire inexorablement.
Obsédé par cette fascinante silhouette, Jack bascule peu à peu, néglige son travail, et plonge dans un univers interlope où le passé se mélange inextricablement au présent...
Éditeur : J'ai Lu (août 2002)
ISBN : 2-290-31972-4
Re: Vaporetto 13
On est ici dans le fantastique léger, et on suit les pérégrinations de Jack, qui doit se rendre pour affaire à Venise et y faire un voyage d'études. Durant ce voyage, il va plonger dans le rêve et explorer Venise, accompagné de la mystérieuse Caternia...
L'originalité essentielle réside ici dans le décor, ou plutôt le troisième personnage : Venise. Venise, cette ville fantasque et sans pareille, dont le roman reprend bien l'essence pour en faire une ambiance palpable de déliquescence, de fin éternelle et sans cesse recommencée. Venise et son athmosphère, si vénitienne. A la décharge de l'auteur, je suis fort enthousiasmé car j'ai eu la chance de visiter ce décor de théatre somptueux, et donc de saisir cette ambiance, au romantisme noir, où la putréfaction semble cachée au pied de chaque palais, au fond de chaque ruelle. Et Girardi retranscrit à merveille tout cela, en y ajoutant la touche ultime : une aventure sentimentale, ajoutant juste le climat d'érotisme nécessaire à la création d'une vraie ambiance glauque, avec cette Caternia, dont le mystère, une fois révélé, clotûre naturellement le livre.
Lisez-le, vous apprécierez sûrement, comme moi, cette douce folie.
J'ai aimé 9/10
L'originalité essentielle réside ici dans le décor, ou plutôt le troisième personnage : Venise. Venise, cette ville fantasque et sans pareille, dont le roman reprend bien l'essence pour en faire une ambiance palpable de déliquescence, de fin éternelle et sans cesse recommencée. Venise et son athmosphère, si vénitienne. A la décharge de l'auteur, je suis fort enthousiasmé car j'ai eu la chance de visiter ce décor de théatre somptueux, et donc de saisir cette ambiance, au romantisme noir, où la putréfaction semble cachée au pied de chaque palais, au fond de chaque ruelle. Et Girardi retranscrit à merveille tout cela, en y ajoutant la touche ultime : une aventure sentimentale, ajoutant juste le climat d'érotisme nécessaire à la création d'une vraie ambiance glauque, avec cette Caternia, dont le mystère, une fois révélé, clotûre naturellement le livre.
Lisez-le, vous apprécierez sûrement, comme moi, cette douce folie.
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