Le 20 janvier
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Venezia :: Histoire de Venise :: Janvier
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Le 20 janvier
20 janvier 1656
Naissance à Venise de Simone Brentana, fils de Domenico, un marchand de laine.
Orphelin à l'âge de neuf ans et sans substance, est s'applique d'abord à l'étude de la musique, puis à celle des mathématiques. Se découvrant une vocation pour la peinture, il fréquente l'Académie et fut l'élève de P. Negri.
En 1685 il s'installe à Vérone, où la plupart de ses tableaux se trouvent.
Parmi ses élèves : Antonio Baroni, Michelangelo Spada, Tommaso Dossi, Antonio Elenetti, Giovanni Battista Marcola, ou Lodovico Buffetti.
Naissance à Venise de Simone Brentana, fils de Domenico, un marchand de laine.
Orphelin à l'âge de neuf ans et sans substance, est s'applique d'abord à l'étude de la musique, puis à celle des mathématiques. Se découvrant une vocation pour la peinture, il fréquente l'Académie et fut l'élève de P. Negri.
En 1685 il s'installe à Vérone, où la plupart de ses tableaux se trouvent.
Parmi ses élèves : Antonio Baroni, Michelangelo Spada, Tommaso Dossi, Antonio Elenetti, Giovanni Battista Marcola, ou Lodovico Buffetti.
Re: Le 20 janvier
20 janvier 1368
Élection d'Andrea Contarini 60e doge de Venise.
Andrea Contarini est le fils de Nicolò, il appartient à une riche famille qui petit à petit commence à dominer la vie publique vénitienne, objectif qui sera atteint au XVIIe siècle.
Pendant sa jeunesse, il voyage faisant du commerce et, selon les chroniques, un mendiant lui aurait prédit qu'il deviendrait doge mais d'il connaîtrait de grands malheurs. Que la légende soit vraie ou fausse, Contarini, durant sa jeunesse, ne fait pas preuve d'une grande moralité comme on aurait pu l'attendre d'un futur homme d'État, avec ses amis, ils fréquentent souvent des bordels ainsi que des couvents où il a de nombreuses maitresses.
Selon un autre légende (l'histoire des Contarini en est constellée) il change d'attitude lorsque, sur le point de faire l'amour à une nonne, il voit l'alliance à son doigt: la femme, lui expliquant que c'était le signe de sa foi étant mariée au Christ, cela le troubla au point de s'enfuir du couvent. À partir de ce moment, il serait devenu un bon père de famille, épousant une certaine Costanza dont il eut quatre enfants. La légende se termine en omettant de dire, probablement, que cette foie retrouvée ne dura pas, on lui connaît un fils illégitime.
Contarini est un bon administrateur même s'il reçoit une amende pour être rentré plus tôt que prévu d'une mission en Crête sans donner une explication sérieuse hormis pour l'habituelle « raisons personnelles ».
Après une jeunesse délurée, à l'âge mur, il redevient sérieux et il est élu, contre toute attente alors que lui-même n'est pas favorable à sa nomination, doge de Venise.
Le dogat de Contarini est l'un des plus importants : si le dogat de Pietro II Orseolo est celui qui développa Venise et celui de Enrico Dandolo celui du passage capital d'un petit État à un empire, celui de Contarini voit la ville engagée dans la guerre de Chioggia (1378–1381) et consacrée définitivement comme dominatrice incontestée des mers pour les siècles suivants.
La guerre, qui affaiblit Gênes, permet aux Vénitiens d'avoir le contrôle de toutes les routes commerciales et de connaître un second essor économique après celui de la première moitié du XIVe siècle.
Élection d'Andrea Contarini 60e doge de Venise.
Andrea Contarini est le fils de Nicolò, il appartient à une riche famille qui petit à petit commence à dominer la vie publique vénitienne, objectif qui sera atteint au XVIIe siècle.
Pendant sa jeunesse, il voyage faisant du commerce et, selon les chroniques, un mendiant lui aurait prédit qu'il deviendrait doge mais d'il connaîtrait de grands malheurs. Que la légende soit vraie ou fausse, Contarini, durant sa jeunesse, ne fait pas preuve d'une grande moralité comme on aurait pu l'attendre d'un futur homme d'État, avec ses amis, ils fréquentent souvent des bordels ainsi que des couvents où il a de nombreuses maitresses.
Selon un autre légende (l'histoire des Contarini en est constellée) il change d'attitude lorsque, sur le point de faire l'amour à une nonne, il voit l'alliance à son doigt: la femme, lui expliquant que c'était le signe de sa foi étant mariée au Christ, cela le troubla au point de s'enfuir du couvent. À partir de ce moment, il serait devenu un bon père de famille, épousant une certaine Costanza dont il eut quatre enfants. La légende se termine en omettant de dire, probablement, que cette foie retrouvée ne dura pas, on lui connaît un fils illégitime.
Contarini est un bon administrateur même s'il reçoit une amende pour être rentré plus tôt que prévu d'une mission en Crête sans donner une explication sérieuse hormis pour l'habituelle « raisons personnelles ».
Après une jeunesse délurée, à l'âge mur, il redevient sérieux et il est élu, contre toute attente alors que lui-même n'est pas favorable à sa nomination, doge de Venise.
Le dogat de Contarini est l'un des plus importants : si le dogat de Pietro II Orseolo est celui qui développa Venise et celui de Enrico Dandolo celui du passage capital d'un petit État à un empire, celui de Contarini voit la ville engagée dans la guerre de Chioggia (1378–1381) et consacrée définitivement comme dominatrice incontestée des mers pour les siècles suivants.
La guerre, qui affaiblit Gênes, permet aux Vénitiens d'avoir le contrôle de toutes les routes commerciales et de connaître un second essor économique après celui de la première moitié du XIVe siècle.
Re: Le 20 janvier
20 janvier 1900
Mort de l'écrivain, poète, peintre et critique d'art britannique John Ruskin à Coniston (Cumbrie).
En 1845, il voyagea pour la première fois sans ses parents, en Suisse, en Italie : Florence, Pise et Venise où il découvrit les primitifs italiens, Fra Angelico et le Tintoret (dont ses œuvres à la Scuola Grande de San Rocco), ainsi qu'en France où il passa beaucoup de temps au Louvre. À Venise, Ruskin observa que la ville subissait les assauts délétères de deux forces opposées : la restauration et le délabrement. Ce voyage nourrit le deuxième tome de ses Modern Painters.
Il est notamment l'auteur de cet ouvrage célèbre :
The Stones of Venice (1853) ; Les Pierres de Venise
Mort de l'écrivain, poète, peintre et critique d'art britannique John Ruskin à Coniston (Cumbrie).
En 1845, il voyagea pour la première fois sans ses parents, en Suisse, en Italie : Florence, Pise et Venise où il découvrit les primitifs italiens, Fra Angelico et le Tintoret (dont ses œuvres à la Scuola Grande de San Rocco), ainsi qu'en France où il passa beaucoup de temps au Louvre. À Venise, Ruskin observa que la ville subissait les assauts délétères de deux forces opposées : la restauration et le délabrement. Ce voyage nourrit le deuxième tome de ses Modern Painters.
Il est notamment l'auteur de cet ouvrage célèbre :
The Stones of Venice (1853) ; Les Pierres de Venise
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