Georges Sand, Alfert de Musset et le docteur Pagelo
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Georges Sand, Alfert de Musset et le docteur Pagelo
Les deux amants sont déjà connus. Quand ils prennent la diligence pour Lyon, on les désigne dans la foule. Ils sont beaux et remarquables tous les deux. George l’excentrique est habillée en jeune homme.
Arrivés à Lyon, ils prennent le bateau à vapeur descendant le Rhône qui les conduit à Avignon. Ils y font la connaissance de Stendhal. Henri Beyle rejoint son poste consulaire dans la ville de Civita-Vecchia.
Depuis quelques années Stendhal se morfondait dans la ville sinistre de Civita-Vecchia. Comme vous le voyez, le quinquagénaire fatigué est croqué par Musset, dansant sur le pont du bateau. George commente : “Stendhal fut là d’une gaieté folle, se grisa raisonnablement et dansant autour de la table avec ses grosses bottes fourrées devint quelque peu grossier et pas du tout joli.”
Le ciel clément, en ce mois de décembre, leur fait fête. Il fait beau, l’humeur des amants est à la gaieté.
Puis, George Sand est malade, affreusement malade.
George Sand abattue, grelottante, voit tout à travers le prisme déformant de la maladie. La Toscane et l’Arno disparaissent sous ses yeux embués de fièvre. “J’allais jusqu’à Venise sans m’étonner ni m’émouvoir de rien.” Ses malaises empoisonnent les relations des amants qui ont perdu le goût d’aimer.
Ils chevauchent les Apennins, passent Bologne, Ferrare, Rovigo, arrivent à Mestre, la nuit de la Saint Sylvestre. Dans une lettre au baron Dudevant, George décrit la double vision qu’elle eut, dès son arrivée : sombre et lumineuse à la fois.
Arrivés à Lyon, ils prennent le bateau à vapeur descendant le Rhône qui les conduit à Avignon. Ils y font la connaissance de Stendhal. Henri Beyle rejoint son poste consulaire dans la ville de Civita-Vecchia.
Depuis quelques années Stendhal se morfondait dans la ville sinistre de Civita-Vecchia. Comme vous le voyez, le quinquagénaire fatigué est croqué par Musset, dansant sur le pont du bateau. George commente : “Stendhal fut là d’une gaieté folle, se grisa raisonnablement et dansant autour de la table avec ses grosses bottes fourrées devint quelque peu grossier et pas du tout joli.”
Le ciel clément, en ce mois de décembre, leur fait fête. Il fait beau, l’humeur des amants est à la gaieté.
Puis, George Sand est malade, affreusement malade.
George Sand abattue, grelottante, voit tout à travers le prisme déformant de la maladie. La Toscane et l’Arno disparaissent sous ses yeux embués de fièvre. “J’allais jusqu’à Venise sans m’étonner ni m’émouvoir de rien.” Ses malaises empoisonnent les relations des amants qui ont perdu le goût d’aimer.
Ils chevauchent les Apennins, passent Bologne, Ferrare, Rovigo, arrivent à Mestre, la nuit de la Saint Sylvestre. Dans une lettre au baron Dudevant, George décrit la double vision qu’elle eut, dès son arrivée : sombre et lumineuse à la fois.
Martine 1968- Messages : 434
Date d'inscription : 31/10/2012
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