Le 10 septembre
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Le 10 septembre
10 septembre 1903
Mort à Venise du peintre Antonio Rotta, né à Gorizia le 28 février 1828.
Il a étudié à l'Accademia Veneta, où il était un étudiant de Lipparini, et se consacre d'abord aux scènes de genre, et aux sujets populaires de la vie vénitienne. Il a abandonné ces sujets et peint quelques toiles sur des sujets sacrés et historiques, parmi lesquelles notamment: Tiziano istruisce Irene di Spilimbergo, décerné par l'Academia Veneta, Il Samaritano medica il ferito; San Paolo sulla strada di Damasco affascinato dall’apparizione di Cristo; Francesco I e Margherita di Valois; Il garibaldino morente; Episodio dell’insurrezione polacca.
Mort à Venise du peintre Antonio Rotta, né à Gorizia le 28 février 1828.
Il a étudié à l'Accademia Veneta, où il était un étudiant de Lipparini, et se consacre d'abord aux scènes de genre, et aux sujets populaires de la vie vénitienne. Il a abandonné ces sujets et peint quelques toiles sur des sujets sacrés et historiques, parmi lesquelles notamment: Tiziano istruisce Irene di Spilimbergo, décerné par l'Academia Veneta, Il Samaritano medica il ferito; San Paolo sulla strada di Damasco affascinato dall’apparizione di Cristo; Francesco I e Margherita di Valois; Il garibaldino morente; Episodio dell’insurrezione polacca.
Re: Le 10 septembre
10 septembre 1833
Chateabriand est arrivé à Venise, et il loge à l'hôtel de l'Europe.
Il écrit ce jour-là :
"A dix heures et demie j'étais débarqué à Venise. Mon premier soin fut d'envoyer au bureau de la poste : il ne s'y trouva rien ni à mon adresse directe ni à l'adresse indirecte de Paolo : de madame la duchesse de Berry, aucune nouvelle. J'écrivis au comte Griffi, ministre de Naples à Florence, pour le prier de me faire connaître la marche de Son Altesse Royale.
M'étant mis en règle, je me résolus d'attendre patiemment la princesse : Satan m'envoya une tentation. Je désirai, par ses suggestions diaboliques, demeurer seul une quinzaine de jours à l'hôtel de l'Europe, au grand détriment de la monarchie légitime. Je souhaitai de mauvais chemins à l'auguste voyageuse sans songer que ma restauration du roi Henri V pourrait être retardée d'un demi-mois : j'en demande, comme Danton, pardon à Dieu et aux hommes.
On peut, à Venise, se croire sur le tillac d'une superbe galère à l'ancre, sur le Bucentaure , où l'on vous donne une fête, et du bord duquel vous apercevez à l'entour des choses admirables. Mon auberge, l'hôtel de l'Europe, est placée à l'entrée du grand canal, en face de la Douane de mer , de la Giudecca et de Saint-Georges-Majeur . Lorsqu'on remonte le grand canal entre les deux files de ses palais, si marqués de leurs siècles, si variés d'architecture, lorsqu'on se transporte sur la grande et la petite place, que l'on contemple la basilique et ses dômes, le palais des doges, les procurazie nuove , la Zecca , la tour de l'Horloge, le beffroi de Saint-Marc, la colonne du Lion, tout cela mêlé aux voiles et aux mâts des vaisseaux, au mouvement de la foule et des gondoles, à l'azur du ciel et de la mer, les caprices d'un rêve ou les jeux d'une imagination orientale n'ont rien de plus fantastique. Quelquefois Cicéri peint et rassemble sur une toile, pour les prestiges du théâtre, des monuments de toutes les formes, de tous les temps, de tous les pays, de tous les climats : c'est encore Venise."
Journal de Paris à Venise
Chateabriand est arrivé à Venise, et il loge à l'hôtel de l'Europe.
Il écrit ce jour-là :
"A dix heures et demie j'étais débarqué à Venise. Mon premier soin fut d'envoyer au bureau de la poste : il ne s'y trouva rien ni à mon adresse directe ni à l'adresse indirecte de Paolo : de madame la duchesse de Berry, aucune nouvelle. J'écrivis au comte Griffi, ministre de Naples à Florence, pour le prier de me faire connaître la marche de Son Altesse Royale.
M'étant mis en règle, je me résolus d'attendre patiemment la princesse : Satan m'envoya une tentation. Je désirai, par ses suggestions diaboliques, demeurer seul une quinzaine de jours à l'hôtel de l'Europe, au grand détriment de la monarchie légitime. Je souhaitai de mauvais chemins à l'auguste voyageuse sans songer que ma restauration du roi Henri V pourrait être retardée d'un demi-mois : j'en demande, comme Danton, pardon à Dieu et aux hommes.
On peut, à Venise, se croire sur le tillac d'une superbe galère à l'ancre, sur le Bucentaure , où l'on vous donne une fête, et du bord duquel vous apercevez à l'entour des choses admirables. Mon auberge, l'hôtel de l'Europe, est placée à l'entrée du grand canal, en face de la Douane de mer , de la Giudecca et de Saint-Georges-Majeur . Lorsqu'on remonte le grand canal entre les deux files de ses palais, si marqués de leurs siècles, si variés d'architecture, lorsqu'on se transporte sur la grande et la petite place, que l'on contemple la basilique et ses dômes, le palais des doges, les procurazie nuove , la Zecca , la tour de l'Horloge, le beffroi de Saint-Marc, la colonne du Lion, tout cela mêlé aux voiles et aux mâts des vaisseaux, au mouvement de la foule et des gondoles, à l'azur du ciel et de la mer, les caprices d'un rêve ou les jeux d'une imagination orientale n'ont rien de plus fantastique. Quelquefois Cicéri peint et rassemble sur une toile, pour les prestiges du théâtre, des monuments de toutes les formes, de tous les temps, de tous les pays, de tous les climats : c'est encore Venise."
Journal de Paris à Venise
Patriciaa494- Messages : 364
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