Le 22 juin ...
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Venezia :: Histoire de Venise :: Juin
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Le 22 juin ...
22 juin 1380
Les gênois, assiégés à Chioggia capitulent.
Le 24 juin le doge Contarini entre triomphalement à Chioggia. La guerre devait encore durer une année durant laquelle Pisani mourut de malaria et le duc d'Autriche, renversant son alliance, se lia à Venise en échange de la cession de Trévise ; elle devait cesser par la paix de Turin en 1381. Gênes ne put que poursuivre une lutte de commerce, finalement sans grande importance. Par la paix de Turin du 8 avril 1381, Famagouste restait aux Génois mais prescrivait la dépopulation et le démantèlement de Ténédos, remise au duc de Savoie. Le commerce en Dalmatie était désormais soumis aux règles vénitiennes. Par ailleurs, Venise se voyait remise en possession de tous ses privilèges à Constantinople et se faisait même reconnaître le droit de commercer librement en mer Noire.
Les gênois, assiégés à Chioggia capitulent.
Le 24 juin le doge Contarini entre triomphalement à Chioggia. La guerre devait encore durer une année durant laquelle Pisani mourut de malaria et le duc d'Autriche, renversant son alliance, se lia à Venise en échange de la cession de Trévise ; elle devait cesser par la paix de Turin en 1381. Gênes ne put que poursuivre une lutte de commerce, finalement sans grande importance. Par la paix de Turin du 8 avril 1381, Famagouste restait aux Génois mais prescrivait la dépopulation et le démantèlement de Ténédos, remise au duc de Savoie. Le commerce en Dalmatie était désormais soumis aux règles vénitiennes. Par ailleurs, Venise se voyait remise en possession de tous ses privilèges à Constantinople et se faisait même reconnaître le droit de commercer librement en mer Noire.
Patriciaa494- Messages : 364
Date d'inscription : 27/10/2012
Age : 45
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Re: Le 22 juin ...
22 au 23 juin 1980
6e réunion du G7, réunissait les dirigeants des 7 pays démocratiques les plus industrialisés.
... avec :
Canada Pierre Trudeau Premier ministre
France Valéry Giscard d'Estaing Président
Allemagne (RFA) Helmut Schmidt Chancelier
Italie Francesco Cossiga Président du Conseil
Japon Saburo Okita Ministre des Affaires étrangères
Royaume-Uni Margaret Thatcher Premier ministre
Commission européenne Roy Jenkins Président
A l'aube d'une nouvelle décennie, dans une situation mondiale pour le moins problématique, la réunion du G7 les 22-23 juin 1980 à Venise ne s'annonçait pas comme un sommet international facile. Le contexte ne s'y prêtait pas. En apparence tout devait venir perturber cette réunion : les échéances électorales en RFA, en France et aux Etats-Unis laissaient entendre que les présidents ne se contenteraient que d'une "bienveillante négligence" pour éviter tout faux pas pouvant leur nuire. La crise économique (accentuée par le choc pétrolier de 1979) atteignait de plein fouet tous les pays du G7, et les relations internationales plus que tendues entre l'Est et l'Ouest laissaient apparaitre des tensions au sein de chaque bloc (l'invasion de l'Afghanistan par les soviétiques à l'Est et le différend germano-américain à propos des euromissiles à l'Ouest). Pour compliquer le tout, les syndicats des pays membres du G7, réunis à Rome, avaient menacé d'une "grève symbolique mondiale " en cas d'issue négative du sommet. Les sept, sous pression, devaient rassurer et convaincre. D'autant plus que "les déceptions passées inclinaient au scepticisme". Tout devait être discuté mais rien ne devait changer ; ainsi pourrait-on résumer le sentiment d'une grande partie des commentateurs, dont les plus optimistes anonçaient les décisions solennelles mais habituelles. Alain Vernay exprime clairement l'impression générale : "Le mieux que l'on puisse attendre du premier sommet des années 80 est qu'il soit gris, gris comme la lagune vénitienne sait l'être par temps de pluie, toute visibilité bouchée". Mais contre toute attente ce sommet est devenu avec un peu de hasard et beaucoup de bonne volonté, celui de l'engagement et de l'espoir. Sur le plan économique les sept ont manisfesté leur confiance dans l'avenir et leur volonté d'action ; sur le plan politique ils ont réaffirmé leur solidarité et leur détermination face aux épreuves communes.
6e réunion du G7, réunissait les dirigeants des 7 pays démocratiques les plus industrialisés.
... avec :
Canada Pierre Trudeau Premier ministre
France Valéry Giscard d'Estaing Président
Allemagne (RFA) Helmut Schmidt Chancelier
Italie Francesco Cossiga Président du Conseil
Japon Saburo Okita Ministre des Affaires étrangères
Royaume-Uni Margaret Thatcher Premier ministre
Commission européenne Roy Jenkins Président
A l'aube d'une nouvelle décennie, dans une situation mondiale pour le moins problématique, la réunion du G7 les 22-23 juin 1980 à Venise ne s'annonçait pas comme un sommet international facile. Le contexte ne s'y prêtait pas. En apparence tout devait venir perturber cette réunion : les échéances électorales en RFA, en France et aux Etats-Unis laissaient entendre que les présidents ne se contenteraient que d'une "bienveillante négligence" pour éviter tout faux pas pouvant leur nuire. La crise économique (accentuée par le choc pétrolier de 1979) atteignait de plein fouet tous les pays du G7, et les relations internationales plus que tendues entre l'Est et l'Ouest laissaient apparaitre des tensions au sein de chaque bloc (l'invasion de l'Afghanistan par les soviétiques à l'Est et le différend germano-américain à propos des euromissiles à l'Ouest). Pour compliquer le tout, les syndicats des pays membres du G7, réunis à Rome, avaient menacé d'une "grève symbolique mondiale " en cas d'issue négative du sommet. Les sept, sous pression, devaient rassurer et convaincre. D'autant plus que "les déceptions passées inclinaient au scepticisme". Tout devait être discuté mais rien ne devait changer ; ainsi pourrait-on résumer le sentiment d'une grande partie des commentateurs, dont les plus optimistes anonçaient les décisions solennelles mais habituelles. Alain Vernay exprime clairement l'impression générale : "Le mieux que l'on puisse attendre du premier sommet des années 80 est qu'il soit gris, gris comme la lagune vénitienne sait l'être par temps de pluie, toute visibilité bouchée". Mais contre toute attente ce sommet est devenu avec un peu de hasard et beaucoup de bonne volonté, celui de l'engagement et de l'espoir. Sur le plan économique les sept ont manisfesté leur confiance dans l'avenir et leur volonté d'action ; sur le plan politique ils ont réaffirmé leur solidarité et leur détermination face aux épreuves communes.
Patriciaa494- Messages : 364
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Martine 1968- Messages : 434
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