Le 02 novembre
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Le 02 novembre
2 novembre 1475
Bartolomeo Colleoni d'Andegavia, comme il lui plaisait d'être appelé, meurt dans son château de Malpaga.
Le petit village de Solza où Bartolomeo Colleoni vit le jour se trouve à moins de deux kilomètres de la rive ouest de l'Adda, dans la province de Bergame en Lombardie.
Sa date de naissance n'est pas avérée bien qu'une plaque de bronze trouvée dans sa sépulture le 21 novembre 1969 indique, en même temps que sa date de mort, l'âge de quatre-vingts ans : on peut donc en conclure que son année de naissance est 1395.
Sans vouloir faire preuve d'irrespect, il n'est guère besoin de mettre l'accent sur l'orgueil que Bartolomeo montra dans l'emploi de son patronyme, Coglione.
Le condottière était tellement fier de son patronyme qu'il en fit le menaçant cri de guerre « Coglia, Coglia » c'est-à-dire « Coglioni, Coglioni ».
Son ambition était le commandement général de l'armée de Venise qu'il se vit confier le 2 juin 1455, sur la fin de sa carrière seulement.
En 1431, il entrait au service de Venise sous les ordres de Carmagnola dont il était le lieutenant : ainsi commença avec Venise cette relation qui, à la fin, fut couronnée par le commandement général et le rendit très riche. Ce fut une relation longue, parfois tourmentée de défiance et d'incompréhensions réciproques, mais toujours suivie sur le plan militaire, par quelques concessions à la politique.
Le condottière contemporain qui, avec ses conquêtes, lui faisait de l'ombre et le reléguait à un moindre rang, était François Sforza qui, après sa conquête du duché de Milan, créa une dynastie régnante, bien que de durée limitée, chose que Bartolomeo ne réussit pas à faire . Il rêva toujours de cette glorieuse entreprise mais il ne réussira pas à l'accomplir.
Ce fut une relation tantôt de haine, tantôt d'amour, qui se traduisit toujours chez Colleoni en pulsion vers la Sérénissime, pulsion amplifiée par la recherche de la reconnaissance de ses capacités guerrières et aussi par la gratitude pour tous les honneurs et richesses que la République lui donna, qui finit par ce monument équestre, si ardemment désiré, destiné à être érigé sur la place Saint-Marc (piazza San Marco).
Venise, bien attentive à éviter le culte de la personnalité de ses condottières, honora seulement en partie ce désir qui devint une charge testamentaire : elle érigea en effet le monument aux frais des héritiers de Colleoni, et, malicieusement, sur une autre place, moins prestigieuse, mais qui présentait une référence au toponyme San Marco, le campo San Giovanni et Paolo (San Zanipolo) où se trouve le siège de l'école San Marco.
Bartolomeo Colleoni d'Andegavia, comme il lui plaisait d'être appelé, meurt dans son château de Malpaga.
Le petit village de Solza où Bartolomeo Colleoni vit le jour se trouve à moins de deux kilomètres de la rive ouest de l'Adda, dans la province de Bergame en Lombardie.
Sa date de naissance n'est pas avérée bien qu'une plaque de bronze trouvée dans sa sépulture le 21 novembre 1969 indique, en même temps que sa date de mort, l'âge de quatre-vingts ans : on peut donc en conclure que son année de naissance est 1395.
Sans vouloir faire preuve d'irrespect, il n'est guère besoin de mettre l'accent sur l'orgueil que Bartolomeo montra dans l'emploi de son patronyme, Coglione.
Le condottière était tellement fier de son patronyme qu'il en fit le menaçant cri de guerre « Coglia, Coglia » c'est-à-dire « Coglioni, Coglioni ».
Son ambition était le commandement général de l'armée de Venise qu'il se vit confier le 2 juin 1455, sur la fin de sa carrière seulement.
En 1431, il entrait au service de Venise sous les ordres de Carmagnola dont il était le lieutenant : ainsi commença avec Venise cette relation qui, à la fin, fut couronnée par le commandement général et le rendit très riche. Ce fut une relation longue, parfois tourmentée de défiance et d'incompréhensions réciproques, mais toujours suivie sur le plan militaire, par quelques concessions à la politique.
Le condottière contemporain qui, avec ses conquêtes, lui faisait de l'ombre et le reléguait à un moindre rang, était François Sforza qui, après sa conquête du duché de Milan, créa une dynastie régnante, bien que de durée limitée, chose que Bartolomeo ne réussit pas à faire . Il rêva toujours de cette glorieuse entreprise mais il ne réussira pas à l'accomplir.
Ce fut une relation tantôt de haine, tantôt d'amour, qui se traduisit toujours chez Colleoni en pulsion vers la Sérénissime, pulsion amplifiée par la recherche de la reconnaissance de ses capacités guerrières et aussi par la gratitude pour tous les honneurs et richesses que la République lui donna, qui finit par ce monument équestre, si ardemment désiré, destiné à être érigé sur la place Saint-Marc (piazza San Marco).
Venise, bien attentive à éviter le culte de la personnalité de ses condottières, honora seulement en partie ce désir qui devint une charge testamentaire : elle érigea en effet le monument aux frais des héritiers de Colleoni, et, malicieusement, sur une autre place, moins prestigieuse, mais qui présentait une référence au toponyme San Marco, le campo San Giovanni et Paolo (San Zanipolo) où se trouve le siège de l'école San Marco.
Re: Le 02 novembre
2 novembre 1289
Mort de Giovanni Dandolo qui fut le 48e doge de Venise.
Élu le 31 mars 1280, Giovanni Dandolo prend immédiatement les rênes de l’État contrairement à son prédécesseur Jacopo Contarini.
En 1281 il fait la paix avec Ancône par le traité de Ravenne et reprend immédiatement la guerre contre les révoltés d'Istrie et de Crète dirigée par le grec Alexis Kalergis et soutenu par l'empereur byzantin Michel VIII Paléologue, rival de Venise pour la domination de la Méditerranée orientale.
Ces conflits oblige la République de Venise à négocier des accords de paix avec Charles d'Anjou et Philippe III de France, et conclure une alliance par le traité d'Orvieto.
Dans la période 1282 – 1285 Venise est excommuniée pour ne pas avoir voulu aider le pape Martin IV à reconquérir la Sicile, fief du pape conquis par les Aragons, l'excommunication sera abrogée en 1285 par le successeur de Martin, le pape Honorius IV. Dans le nord de l'Adriatique, ces années sont agitées en raison des nombreux conflits entre Venise et les révoltes soutenu par le patriarche d'Aquilée. La guerre s'élargit après l'intervention de l'empereur allemand Rodolphe Ier, qui s'allie avec le patriarche de Grado. La situation est grave pour Venise encerclée par trop d'ennemis, mais elle arrive néanmoins à établir une trêve.
Sur le plan interne, le 31 octobre 1284 le premier ducat est frappé, monnaie qui rapidement deviendra une des plus recherchées de la Méditerranée.
En 1286 le Grand Conseil (Maggior Consiglio) propose de réduire le nombre de membre, en en limitant l'accession par hérédité (Serrata del Maggior Consiglio) tenant ainsi de donner à la république un forme oligarchique; la proposition n'est pas acceptée en raison de l'opposition et mais elle est sera acceptée en 1297.
Dandolo est enterré dans la basilique de San Zanipolo.
Mort de Giovanni Dandolo qui fut le 48e doge de Venise.
Élu le 31 mars 1280, Giovanni Dandolo prend immédiatement les rênes de l’État contrairement à son prédécesseur Jacopo Contarini.
En 1281 il fait la paix avec Ancône par le traité de Ravenne et reprend immédiatement la guerre contre les révoltés d'Istrie et de Crète dirigée par le grec Alexis Kalergis et soutenu par l'empereur byzantin Michel VIII Paléologue, rival de Venise pour la domination de la Méditerranée orientale.
Ces conflits oblige la République de Venise à négocier des accords de paix avec Charles d'Anjou et Philippe III de France, et conclure une alliance par le traité d'Orvieto.
Dans la période 1282 – 1285 Venise est excommuniée pour ne pas avoir voulu aider le pape Martin IV à reconquérir la Sicile, fief du pape conquis par les Aragons, l'excommunication sera abrogée en 1285 par le successeur de Martin, le pape Honorius IV. Dans le nord de l'Adriatique, ces années sont agitées en raison des nombreux conflits entre Venise et les révoltes soutenu par le patriarche d'Aquilée. La guerre s'élargit après l'intervention de l'empereur allemand Rodolphe Ier, qui s'allie avec le patriarche de Grado. La situation est grave pour Venise encerclée par trop d'ennemis, mais elle arrive néanmoins à établir une trêve.
Sur le plan interne, le 31 octobre 1284 le premier ducat est frappé, monnaie qui rapidement deviendra une des plus recherchées de la Méditerranée.
En 1286 le Grand Conseil (Maggior Consiglio) propose de réduire le nombre de membre, en en limitant l'accession par hérédité (Serrata del Maggior Consiglio) tenant ainsi de donner à la république un forme oligarchique; la proposition n'est pas acceptée en raison de l'opposition et mais elle est sera acceptée en 1297.
Dandolo est enterré dans la basilique de San Zanipolo.
Re: Le 02 novembre
2 novembre 1609
Second mariage d'Antonio Vassilacchi appelé Aliense.
Vassilacchi fut marié trois fois. Le nom de sa première épouse qui lui donna son fils, Stefano, n'est pas connu. Stefano a suivi les traces de son père en tant que peintre et l'aurait assisté sur le couronnement de Baudouin de Flandre. Il est mort jeune, avant d'avoir établi sa notoriété.
Vassilacchi a également eu deux filles dont l'une d'elle entra au Couvent de Santa Chiara (pour lequel Vassilacchi avait peint une Annonciation), mais on ne sait pas si elles ont été de son premier ou du second mariage.
Sa deuxième épouse, Giacomina épousée le 2 novembre 1609 est morte six jours plus tard.
Son dernier mariage a été aussi malheureux. Carlo Ridolfi, son biographe et élève, décrit une peinture de l'artiste dans laquelle Vassilacchi porte sur son dos sa femme, sa nourrice, son oncle et son fils de son précédent mariage. Vassilacchi montrait cette peinture à ses amis en disant : « Questo è il peso che dovrò sopportare finché vivo » (Ceci est le poids que je devrai supporter jusqu'à ma mort).
Second mariage d'Antonio Vassilacchi appelé Aliense.
Vassilacchi fut marié trois fois. Le nom de sa première épouse qui lui donna son fils, Stefano, n'est pas connu. Stefano a suivi les traces de son père en tant que peintre et l'aurait assisté sur le couronnement de Baudouin de Flandre. Il est mort jeune, avant d'avoir établi sa notoriété.
Vassilacchi a également eu deux filles dont l'une d'elle entra au Couvent de Santa Chiara (pour lequel Vassilacchi avait peint une Annonciation), mais on ne sait pas si elles ont été de son premier ou du second mariage.
Sa deuxième épouse, Giacomina épousée le 2 novembre 1609 est morte six jours plus tard.
Son dernier mariage a été aussi malheureux. Carlo Ridolfi, son biographe et élève, décrit une peinture de l'artiste dans laquelle Vassilacchi porte sur son dos sa femme, sa nourrice, son oncle et son fils de son précédent mariage. Vassilacchi montrait cette peinture à ses amis en disant : « Questo è il peso che dovrò sopportare finché vivo » (Ceci est le poids que je devrai supporter jusqu'à ma mort).
Martine 1968- Messages : 434
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