Le 17 avril
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Venezia :: Histoire de Venise :: Avril
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Le 17 avril
17 avril 1606
Le pape Paul V Borghèse avec la bulle Superioribus mensibus excommunie le Sénat et jete l'interdit sur Venise, mesure qui ne sera retirée que le 21 avril 1607.
Si l’on s’en tient à ses causes immédiates, l’ampleur de la crise paraît disproportionnée : l’arrestation par les autorités de la République de deux prêtres délinquants et scandaleux, l’adoption par la Sérénissime de lois soumettant au contrôle de celle-ci le retour à l’Église de biens ecclésiastiques détenus de longue date en emphytéose par des laïcs, les legs immobiliers au clergé, et la construction de nouveaux bâtiments ecclésiastiques. Le ton monte très vite entre la République et le nouveau pape Paul V : celui-ci excommunie les dirigeants vénitiens et jette l’interdit sur tout le territoire vénitien, soit les deux censures majeures que Rome peut infliger (bulle Superioribus mensibus, 17 avril 1606). Venise ne plie pas, organise sa défense sur le plan théologico-politique en mobilisant les écrivains, en particulier Paolo Sarpi, et en recherchant des appuis diplomatiques, en particulier celui de la France d’Henri IV. Le rôle décisif dans le règlement de la crise revient effectivement aux diplomates français. Les censures sont suspendues au mois de mai 1607.
Le pape Paul V Borghèse avec la bulle Superioribus mensibus excommunie le Sénat et jete l'interdit sur Venise, mesure qui ne sera retirée que le 21 avril 1607.
Si l’on s’en tient à ses causes immédiates, l’ampleur de la crise paraît disproportionnée : l’arrestation par les autorités de la République de deux prêtres délinquants et scandaleux, l’adoption par la Sérénissime de lois soumettant au contrôle de celle-ci le retour à l’Église de biens ecclésiastiques détenus de longue date en emphytéose par des laïcs, les legs immobiliers au clergé, et la construction de nouveaux bâtiments ecclésiastiques. Le ton monte très vite entre la République et le nouveau pape Paul V : celui-ci excommunie les dirigeants vénitiens et jette l’interdit sur tout le territoire vénitien, soit les deux censures majeures que Rome peut infliger (bulle Superioribus mensibus, 17 avril 1606). Venise ne plie pas, organise sa défense sur le plan théologico-politique en mobilisant les écrivains, en particulier Paolo Sarpi, et en recherchant des appuis diplomatiques, en particulier celui de la France d’Henri IV. Le rôle décisif dans le règlement de la crise revient effectivement aux diplomates français. Les censures sont suspendues au mois de mai 1607.
Re: Le 17 avril
17 avril 1355
Le doge Marino Faliero est jugé pour haute trahison.
Outre la tentative de coup d'État contre les institutions vénitiennes, il lui fut reproché d'avoir tenté de négocier l'accord économique avec Gênes, alors grande rivale de Venise.
Il fut condamné à être décapité. L’exécution eut lieu dans la cour du Palais des Doges, au pied du perron sur lequel, avant de ceindre la couronne ducale, Faliero avait prêté serment d’observer la "promissione". Le bourreau, son épée sanglante dans la main, cria aux spectateurs : « constatez tous qu’il a été fait justice du traître ».
Le cadavre du doge resta exposé toute une journée, la tête tranchée.
Au soir du 18 avril, il fut déposé dans une gondole et inhumé sans aucune cérémonie, dans un caveau creusé dans une chapelle de la basilique de San Zanipolo, nécropole des doges de Venise.
Le doge Marino Faliero est jugé pour haute trahison.
Outre la tentative de coup d'État contre les institutions vénitiennes, il lui fut reproché d'avoir tenté de négocier l'accord économique avec Gênes, alors grande rivale de Venise.
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Francesco Hayez, La dernière heure du Doge Marino Faliero, Milan, Academia di Belle Arti di Brera
Francesco Hayez, La dernière heure du Doge Marino Faliero, Milan, Academia di Belle Arti di Brera
Il fut condamné à être décapité. L’exécution eut lieu dans la cour du Palais des Doges, au pied du perron sur lequel, avant de ceindre la couronne ducale, Faliero avait prêté serment d’observer la "promissione". Le bourreau, son épée sanglante dans la main, cria aux spectateurs : « constatez tous qu’il a été fait justice du traître ».
Le cadavre du doge resta exposé toute une journée, la tête tranchée.
Au soir du 18 avril, il fut déposé dans une gondole et inhumé sans aucune cérémonie, dans un caveau creusé dans une chapelle de la basilique de San Zanipolo, nécropole des doges de Venise.
Patriciaa494- Messages : 364
Date d'inscription : 27/10/2012
Age : 45
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Le 17 avril
17 avril 1816
Le 17 courant à 10 heures et demi environ, le Lion qui revient de Paris et qui a été arrangé à merveille, a été hissé sur la colonne.
Les Français avaient pris cette sculpture, en même temps que les non moins célèbres chevaux de Saint-Marc, à l'issue de la campagne d'Italie (1797). Détériorée par les opérations de dépose et de transport, sévèrement mutilée (il lui manquait les ailes, les pattes, la queue ainsi que l'évangile qui était glissé sous l'une des pattes avant), elle fut restaurée par un sculpteur français, Edme Gaulle (ou Jean Guillaume Moitte).
Ce lion ayant été réalisé au Moyen Âge à partir d'une antique chimère orientale, son « travail gothique » était étranger au goût néoclassique de l'époque.
A Paris, le lion ailé avait orné la fontaine des Invalides...
Le 17 courant à 10 heures et demi environ, le Lion qui revient de Paris et qui a été arrangé à merveille, a été hissé sur la colonne.
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Photographie ancienne, de Carlo Naya (fin du XIXe siècle)
Photographie ancienne, de Carlo Naya (fin du XIXe siècle)
Les Français avaient pris cette sculpture, en même temps que les non moins célèbres chevaux de Saint-Marc, à l'issue de la campagne d'Italie (1797). Détériorée par les opérations de dépose et de transport, sévèrement mutilée (il lui manquait les ailes, les pattes, la queue ainsi que l'évangile qui était glissé sous l'une des pattes avant), elle fut restaurée par un sculpteur français, Edme Gaulle (ou Jean Guillaume Moitte).
Ce lion ayant été réalisé au Moyen Âge à partir d'une antique chimère orientale, son « travail gothique » était étranger au goût néoclassique de l'époque.
A Paris, le lion ailé avait orné la fontaine des Invalides...
Martine 1968- Messages : 434
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 55
Localisation : Région parisienne
Re: Le 17 avril
17 avril 1566
Véronèse épouse à Vérone dans la paroisse de Santa Cecilia, Elena Badile, âgée de 23 ans , fille de son premier maître Antonio Badile.
Son incroyable activité fut à peine ralentie durant un court séjour à Vérone, et l'on ne constate pas, sans admiration, qu'à cette période de maturité débordante, se rattache encore l'exécution du vaste ensemble de fresques qui décorent la villa des Barbaro, à Maser, près de Trévise.
Ils eurent 4 enfants... une fille et trois garçons.
Deux d'entre eux devinrent très vite ses collaborateurs.
Véronèse épouse à Vérone dans la paroisse de Santa Cecilia, Elena Badile, âgée de 23 ans , fille de son premier maître Antonio Badile.
Son incroyable activité fut à peine ralentie durant un court séjour à Vérone, et l'on ne constate pas, sans admiration, qu'à cette période de maturité débordante, se rattache encore l'exécution du vaste ensemble de fresques qui décorent la villa des Barbaro, à Maser, près de Trévise.
Ils eurent 4 enfants... une fille et trois garçons.
Deux d'entre eux devinrent très vite ses collaborateurs.
Martine 1968- Messages : 434
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 55
Localisation : Région parisienne
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