Les Filles du Doge
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Les Filles du Doge
Auteur : Edward Charles
Traducteur : Daniel Lauzon
Venise, 1556. Dans cette ville prospère mais divisée débarque Richard Stocker, jeune Anglais protestant fuyant les persécutions ayant cours dans son pays natal, encore marqué par l’exécution de son amie Lady Jane Grey, faits relatés dans L’ombre de Lady Jane.
Bientôt Richard se trouve propulsé dans le tumulte de la vie politique vénitienne, et lié à trois des femmes les plus remarquables de la cité : Faustina Contarini, une nonne emprisonnée dans un couvent par sa famille de nobles; Yasmeen Ahmed, musulmane et comptable du grand artiste Le Tintoret; Veronica Franco, modèle, poète et courtisane. Chacune a son histoire et ses secrets, mais elles possèdent quelque chose en commun : elles sont toutes trois filles de doge, captives des lois contradictoires et des règles de cette métropole grouillante.
Edward Charles signe l’histoire passionnante d’un jeune homme à l’âge où il découvre l’amour, la foi et les intrigues du monde, dans une vibrante évocation de Venise au temps de la Renaissance.
Actuellement indisponible en France
29,95 $ chez l'éditeur canadien
Broché
Éditeur : Éditions Hurtubise inc. (1 janvier 2009)
Langue : Français
Nombre de pages : 576
ISBN-10: 2896471057
ISBN : 978-2-89647-105-8
Patriciaa494- Messages : 364
Date d'inscription : 27/10/2012
Age : 45
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Les Filles du Doge
Richard Stocker, jeune anglais, se réfugie à Venise après avoir fuie les persécutions religieuses sévissant en Angleterre.
Lors du règne de Marie Tudor – dite Marie la Sanglante – un régime de terreur est instauré en Angleterre. En effet, le catholicisme étant devenue la religion d'état, le protestantisme est, donc, prohibé sur le teritoire. Et qui dit interdiction de la religion protestante, dit persécutions et éxécutions.
A Venise, Richard découvre peu à peu les us et coutumes de la ville tout en y cotoyant le peintre Jocop Robusti, dit le Tintoret dont il devient l'ami ainsi que la célèbre courtisane Véronica Franco. Cette dernière l'initie à la vie politique vénitienne, mais, surtout prend en charge son éducation amoureuse.
C'est aussi une leçon de tolérance religieuse car Richard trouve l'amour en la personne d'une jeune musulmane, Yasmine, « intendante »/ «econome » du peintre Tintoret. Tout deux vont garder leur religion respective, voire leur amour grandir, et, se marier grâce à l'affection bienveillante de Véronica Franco et du Tintoret (tout deux ayant « comploter » pour les réunir).
Il y a, également, une dénonciation, sous couvert de Richard, sur la condition des femmes vénitiennes, et, surtout la condition des filles des riches familles inscrites au Livre d'Or, et, n'ayant pas la chance d'être l'ainée, donc, de se marier avec le rejeton d'une « bonne » famille. Elles se retrouvent, donc, enfermer contre leur gré dans un couvent , et, surtout sans aucune vocation religieuse. Conclusion, de nonbreux couvents deviennent de véritables « bordels » sous l'œil bienveillant des autorités religieuses et politiques.
C'est un excellent aperçue de la société vénitienne pendant la Renaissance avec ses «castes», les familles inscrites au livre d'or d'un côté, les « pauvres » de l'autre, avec au milieu, les juifs, les musulmans, les allemands, chacun parqués dans leur quartiers.
La politique vénitienne et ses rouages sont également évoqués. Les personnages de fiction cotoient les personnages historiques.
Comme dans tout roman d'aventure et d'amour, il y a des complots, des intrigues, des tentatives de meurtres ainsi que de l'amour.
C'est un roman agréable, et, facile à lire.
9/10
Lors du règne de Marie Tudor – dite Marie la Sanglante – un régime de terreur est instauré en Angleterre. En effet, le catholicisme étant devenue la religion d'état, le protestantisme est, donc, prohibé sur le teritoire. Et qui dit interdiction de la religion protestante, dit persécutions et éxécutions.
A Venise, Richard découvre peu à peu les us et coutumes de la ville tout en y cotoyant le peintre Jocop Robusti, dit le Tintoret dont il devient l'ami ainsi que la célèbre courtisane Véronica Franco. Cette dernière l'initie à la vie politique vénitienne, mais, surtout prend en charge son éducation amoureuse.
C'est aussi une leçon de tolérance religieuse car Richard trouve l'amour en la personne d'une jeune musulmane, Yasmine, « intendante »/ «econome » du peintre Tintoret. Tout deux vont garder leur religion respective, voire leur amour grandir, et, se marier grâce à l'affection bienveillante de Véronica Franco et du Tintoret (tout deux ayant « comploter » pour les réunir).
Il y a, également, une dénonciation, sous couvert de Richard, sur la condition des femmes vénitiennes, et, surtout la condition des filles des riches familles inscrites au Livre d'Or, et, n'ayant pas la chance d'être l'ainée, donc, de se marier avec le rejeton d'une « bonne » famille. Elles se retrouvent, donc, enfermer contre leur gré dans un couvent , et, surtout sans aucune vocation religieuse. Conclusion, de nonbreux couvents deviennent de véritables « bordels » sous l'œil bienveillant des autorités religieuses et politiques.
C'est un excellent aperçue de la société vénitienne pendant la Renaissance avec ses «castes», les familles inscrites au livre d'or d'un côté, les « pauvres » de l'autre, avec au milieu, les juifs, les musulmans, les allemands, chacun parqués dans leur quartiers.
La politique vénitienne et ses rouages sont également évoqués. Les personnages de fiction cotoient les personnages historiques.
Comme dans tout roman d'aventure et d'amour, il y a des complots, des intrigues, des tentatives de meurtres ainsi que de l'amour.
C'est un roman agréable, et, facile à lire.
9/10
Patriciaa494- Messages : 364
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