Séraphin Verre de Christian Pernath
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Séraphin Verre de Christian Pernath
Au début du XX siècle, dans un petit village du nord de la France nait un enfant dont la mère est débile mentale : Séraphin. Au début de la guerre 14/18, la mère de Séraphin meurt, celui-ci est alors envoyé chez un vieux maître verrier qui le recueille par pitié. Séraphin a dix ans et sait à peine parler. Avec une patience et un courage prodigieux, le vieux verrier enseigne à l’enfant l’art de son métier, et quand il meurt, Séraphin a déjà produit un chef-d’œuvre. Qui passe inaperçu, sauf du capitaine allemand, cantonné dans la région. Ce dernier ne sera pas le seul à s’intéresser à lui. A la mort de l’allemand, un expert vient chercher Séraphin qui, en silence et à l’insu de tous, a créé quatre autres chefs d’œuvre . L’adolescent sera envoyé par l’expert en Italie afin d’y épanouir ses dons, mais il préférera apprendre à vivre heureux avant de retourner à la verrerie.
Un roman fascinant hanté par ce personnage d’enfant dont la présence silencieuse et magique suffit à remettre en question le monde et les hommes qu’il rencontre.
15,50 €uros
Poche: 284 pages
Editeur : Librairie generale francaise (1 octobre 2004)
Collection : Le Livre de Poche
Langue : Français
ISBN-10: 2253111430
ISBN-13: 978-2253111436
Dernière édition par Klod le Ven 9 Nov - 16:17, édité 1 fois
Re: Séraphin Verre de Christian Pernath
Christian Pernath est l'auteur de Dernière Visite.
Le verre liquide enrobe l'extrémité de la canne comme une grosse goutte de miel rose très épais, comme une gelée de fruits en train de prendre. L'attention de Séraphin est maintenant rivée là-dessus et il salive. Un filet de bave coule de sa bouche ouverte. Et c'est vrai que cela donne immédiatement l'idée d'une chose extrêmement douce et sucrée, et que cette belle lisseur épaisse donne envie d'y mordre.
La Première Guerre Mondiale verra de nombreuses familles se déchirer, sombrant petit à petit vers l’horreur, la mort, et, surtout l’ébauche du génie de Séraphin comme futur maître verrier.
Après la guerre, il prendra le chemin de Murano pour se perfectionner auprès des maîtres verriers.
Venise, et, plus particulièrement Murano n’est présente que dans les tous derniers chapitres, mais, on assiste à l’épanouissement de Séraphin. Ce dernier se tourne de plus en plus vers l’avenir, les rêves qu’il a enfoui au plus profond de lui-même sortent au grand jour pour prendre forme petit à petit.
C’est un petit roman agréable à lire centré sur la figure pathétique de Séraphin, môme mal aimé et délaissé par sa famille, car, considéré comme l’idiot du village, et, qui apprendra au contact d’Ernest ce que signifie affection et amour.
8/10
Le verre liquide enrobe l'extrémité de la canne comme une grosse goutte de miel rose très épais, comme une gelée de fruits en train de prendre. L'attention de Séraphin est maintenant rivée là-dessus et il salive. Un filet de bave coule de sa bouche ouverte. Et c'est vrai que cela donne immédiatement l'idée d'une chose extrêmement douce et sucrée, et que cette belle lisseur épaisse donne envie d'y mordre.
La Première Guerre Mondiale verra de nombreuses familles se déchirer, sombrant petit à petit vers l’horreur, la mort, et, surtout l’ébauche du génie de Séraphin comme futur maître verrier.
Après la guerre, il prendra le chemin de Murano pour se perfectionner auprès des maîtres verriers.
Venise, et, plus particulièrement Murano n’est présente que dans les tous derniers chapitres, mais, on assiste à l’épanouissement de Séraphin. Ce dernier se tourne de plus en plus vers l’avenir, les rêves qu’il a enfoui au plus profond de lui-même sortent au grand jour pour prendre forme petit à petit.
C’est un petit roman agréable à lire centré sur la figure pathétique de Séraphin, môme mal aimé et délaissé par sa famille, car, considéré comme l’idiot du village, et, qui apprendra au contact d’Ernest ce que signifie affection et amour.
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