La Fête des Maries
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La Fête des Maries
Chaque année, un cortège, accompagné par les groupes historiques “Comitato Europeo Rievocazioni Storiche” et du Carnaval part de San Pietro di Castello à 14 h, et longe le quai des Schavoni pour atteindre la Piazza San Marco à 16 heures,où les 12 Maries sont présentées à la foule.
Mais d’où vient donc cette tradition?
En 948, des pirates venus d'Istrie enlevèrent douze jeunes filles (d'autres auteurs prétendent sept? on ne le saura jamais, avec les jeunes filles c'est comme ça!).
Chaque année, des couples de fiancés se faisaient bénir par l'évêque de Castello. Cette fête, très prisée des vénitiens, était aussi l'occasion pour les "Casseleri" de faire admirer leur travail. Ces artisans étaient spécialisés dans la fabrication des coffres nuptiaux et ils étaient fort réputés.
Ces pirates, donc, profitèrent de la foule massée pour l'événement, se mêlèrent aux badauds et dans la bousculade, s'emparèrent de douze jeunes filles et de leur précieux coffre.
La foule, stupéfaite et terrorisée, ne réagit pas. Seuls, les "Casseleri", amoureux des jeunes filles et furieux sans doute de voir leur travail s'envoler sous leurs yeux, se lancèrent à la poursuite des assaillants et après une bataille, acharnée comme toutes les batailles légendaires, mirent leurs adversaires en fuite, récupérant du même coup les jeunes filles et les coffres.
Pour commémorer l'événement, chaque jour anniversaire, le jour de la Purification de la Vierge, (d'où le nom de fête des douze Marie), la ville prit l'habitude de choisir douze jeunes filles pauvres et, de les couvrir de parures.
La désignation des jeunes filles, belles parmi les plus belles et pauvres parmi les plus pauvres, l'émulation de tous les quartiers pour les couvrir des plus belles parures, leur défilé dans toute la ville enfin, rappelle assez nos modernes cérémonies d'élections diverses de miss, l'aspect religieux en plus.
Pour finir, le doge en personne, accompagné de l'évêque et des douze jeunes filles élues et richement dotées, se rendait en bateau jusqu'à la scuola des Casseleri, santa Maria Formosa, pour commémorer la libération des jeunes filles et saluer l'exploit de la courageuse corporation des "écriniers" (ou faiseurs d'écrin, les casseleri)
Source : Venise, Art et Architecture de Marion Kaminski
Mais d’où vient donc cette tradition?
En 948, des pirates venus d'Istrie enlevèrent douze jeunes filles (d'autres auteurs prétendent sept? on ne le saura jamais, avec les jeunes filles c'est comme ça!).
Chaque année, des couples de fiancés se faisaient bénir par l'évêque de Castello. Cette fête, très prisée des vénitiens, était aussi l'occasion pour les "Casseleri" de faire admirer leur travail. Ces artisans étaient spécialisés dans la fabrication des coffres nuptiaux et ils étaient fort réputés.
Ces pirates, donc, profitèrent de la foule massée pour l'événement, se mêlèrent aux badauds et dans la bousculade, s'emparèrent de douze jeunes filles et de leur précieux coffre.
La foule, stupéfaite et terrorisée, ne réagit pas. Seuls, les "Casseleri", amoureux des jeunes filles et furieux sans doute de voir leur travail s'envoler sous leurs yeux, se lancèrent à la poursuite des assaillants et après une bataille, acharnée comme toutes les batailles légendaires, mirent leurs adversaires en fuite, récupérant du même coup les jeunes filles et les coffres.
Pour commémorer l'événement, chaque jour anniversaire, le jour de la Purification de la Vierge, (d'où le nom de fête des douze Marie), la ville prit l'habitude de choisir douze jeunes filles pauvres et, de les couvrir de parures.
La désignation des jeunes filles, belles parmi les plus belles et pauvres parmi les plus pauvres, l'émulation de tous les quartiers pour les couvrir des plus belles parures, leur défilé dans toute la ville enfin, rappelle assez nos modernes cérémonies d'élections diverses de miss, l'aspect religieux en plus.
Pour finir, le doge en personne, accompagné de l'évêque et des douze jeunes filles élues et richement dotées, se rendait en bateau jusqu'à la scuola des Casseleri, santa Maria Formosa, pour commémorer la libération des jeunes filles et saluer l'exploit de la courageuse corporation des "écriniers" (ou faiseurs d'écrin, les casseleri)
Source : Venise, Art et Architecture de Marion Kaminski
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