Intrigue à Venise
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Intrigue à Venise
Pénélope, la désormais fameuse conservatrice de Versailles, qui a déjà révélé les inquiétants mystères de la tapisserie de Bayeux (Intrigue à l'anglaise) et du château de Versailles (Intrigue à Versailles), passe une semaine à Venise pour un savant colloque. Un illustre écrivain français, qui ne publie que sur cette ville, meurt tragiquement. Bientôt, ce sont tous les "écrivains français de Venise", club d'habitude paisible, qui sont menacés. Pénélope se retrouve au cœur d'une énigme dont l'origine remonterait au fameux Bal du Siècle, donné par Carlos de Beistegui dans son palais de la Sérénissime en 1951. Aidée par son fiancé le journaliste Wandrille, elle se lance sur la piste d'un tableau de Rembrandt que personne n'a jamais vu et qui dormirait quelque part sur une des îles de la lagune. Les plus grands hommes de lettres français commencent à craindre pour leur vie...
18,50 €uros
Broché: 320 pages
Editeur : Grasset (7 mars 2012)
Collection : Littérature Française
Langue : Français
ISBN-10: 2246779715
ISBN-13: 978-2246779711
Re: Intrigue à Venise
Je n'ai pas la même couverture de livre (une réédition ?)
:
... ce n'est pas grave, du moment que j'ai le contenu...
Je ne suis pas devin. J’ai reconnu ici à sa puissance baladeuse le motif qu’Adrien Goetz, grand lecteur de Balzac, mentionne dans « Une toile de Rembrandt, marchant silencieusement et sans cadre », un article consacré à “l’esthétique du portrait peint dans La Comédie humaine”.
J’ai reconnu aussi Intrigue à Venise, traq et turq, à son insolence artiste, l’esthétique de la fantaisie romantique et ses jeux d’images, esthétique à laquelle, après lui avoir consacré sa thèse, Adrien Goetz dédie un subtil article inspiré par une lecture de l’Olympia de Balzac.
J’avais mes raisons en y venant ainsi, car il me fallait pour mes excursions nocturnes un cheval, et le mien était un cheval arabe que lady Esther Stanhope avait envoyé à la marquise, et qu’elle m’avait échangé contre ce fameux tableau de Rembrandt, qu’elle a dans son salon à Londres, et que j’ai si singulièrement obtenu.
On aura compris que si chez Adrien Goetz la plume se veut assassine et l’oeuvre, au moins dans les Enquêtes de Pénélope, de plus en plus “mauvais genre”, c’est parce qu’après Chateaubriand et Balzac, sauf à être ridicule il vaut mieux tuer ce qu’on aime, faire acte de romantisme par défaut. A prendre au sens propre du mot défaut.
Je t’aime, je te tue. Adrien Goetz toutefois ne s’y résout pas vraiment. Affichant ici la passion qu’il voue plus ailleurs de façon plus secrète à l’esthétique de la “toile qui marche silencieusement et sans cadre”, il ponctue Intrigue à Venise de somptueux intermèdes, Un consul général en poncho ?, Qui se souvent du bal du siècle ?, Dans l’atelier de Rembrandt, emblèmes d’une nostalgie qui ne se laisse pas tuer.
J'ai aimé (7/10) =
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... ce n'est pas grave, du moment que j'ai le contenu...
Je ne suis pas devin. J’ai reconnu ici à sa puissance baladeuse le motif qu’Adrien Goetz, grand lecteur de Balzac, mentionne dans « Une toile de Rembrandt, marchant silencieusement et sans cadre », un article consacré à “l’esthétique du portrait peint dans La Comédie humaine”.
J’ai reconnu aussi Intrigue à Venise, traq et turq, à son insolence artiste, l’esthétique de la fantaisie romantique et ses jeux d’images, esthétique à laquelle, après lui avoir consacré sa thèse, Adrien Goetz dédie un subtil article inspiré par une lecture de l’Olympia de Balzac.
J’avais mes raisons en y venant ainsi, car il me fallait pour mes excursions nocturnes un cheval, et le mien était un cheval arabe que lady Esther Stanhope avait envoyé à la marquise, et qu’elle m’avait échangé contre ce fameux tableau de Rembrandt, qu’elle a dans son salon à Londres, et que j’ai si singulièrement obtenu.
On aura compris que si chez Adrien Goetz la plume se veut assassine et l’oeuvre, au moins dans les Enquêtes de Pénélope, de plus en plus “mauvais genre”, c’est parce qu’après Chateaubriand et Balzac, sauf à être ridicule il vaut mieux tuer ce qu’on aime, faire acte de romantisme par défaut. A prendre au sens propre du mot défaut.
Je t’aime, je te tue. Adrien Goetz toutefois ne s’y résout pas vraiment. Affichant ici la passion qu’il voue plus ailleurs de façon plus secrète à l’esthétique de la “toile qui marche silencieusement et sans cadre”, il ponctue Intrigue à Venise de somptueux intermèdes, Un consul général en poncho ?, Qui se souvent du bal du siècle ?, Dans l’atelier de Rembrandt, emblèmes d’une nostalgie qui ne se laisse pas tuer.
J'ai aimé (7/10) =
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