Casanova l'admirable
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Casanova l'admirable
Quatrième de couverture
«On croit savoir qui est Casanova. On se trompe. On n'a pas voulu que Casanova soit un écrivain (et disons-le calmement : un des plus grands écrivains du dix-huitième siècle). On en a fait une bête de spectacle. On s'acharne à en fournir une fausse image. Les metteurs en scène qui se sont projetés sur lui l'ont présenté comme un pantin, une mécanique amoureuse, une marionnette plus ou moins sénile ou ridicule. Il hante les imaginations, mais il les inquiète. On veut bien raconter ses «exploits galants», mais à condition de priver leur héros de sa profondeur. Bref, on est jaloux de lui, on le traite avec un ressentiment diffus, pincé, paternaliste. Il s'agirait plutôt de le concevoir enfin tel qu'il est : simple, direct, courageux, cultivé, séduisant, drôle. Un philosophe en action.»
8,10 €uros
Poche: 338 pages
Editeur : Gallimard (4 janvier 2000)
Collection : Folio
Langue : Français
ISBN-10: 2070408914
ISBN-13: 978-2070408917
«On croit savoir qui est Casanova. On se trompe. On n'a pas voulu que Casanova soit un écrivain (et disons-le calmement : un des plus grands écrivains du dix-huitième siècle). On en a fait une bête de spectacle. On s'acharne à en fournir une fausse image. Les metteurs en scène qui se sont projetés sur lui l'ont présenté comme un pantin, une mécanique amoureuse, une marionnette plus ou moins sénile ou ridicule. Il hante les imaginations, mais il les inquiète. On veut bien raconter ses «exploits galants», mais à condition de priver leur héros de sa profondeur. Bref, on est jaloux de lui, on le traite avec un ressentiment diffus, pincé, paternaliste. Il s'agirait plutôt de le concevoir enfin tel qu'il est : simple, direct, courageux, cultivé, séduisant, drôle. Un philosophe en action.»
Philippe Sollers.
8,10 €uros
Poche: 338 pages
Editeur : Gallimard (4 janvier 2000)
Collection : Folio
Langue : Français
ISBN-10: 2070408914
ISBN-13: 978-2070408917
Re: Casanova l'admirable
Casanova est présent: c'est nous qui avons dérivé loin de lui, et, de toute évidence, dans une impasse fatale. Un soir, à Paris, il est à l'Opéra, dans une loge voisine de celle de Mme de Pompadour. La bonne société s'amuse de son français approximatif, et par exemple qu'il dise ne pas avoir froid chez lui parce que ses fenêtres sont bien « calfoutrées ». Il intrigue, on lui demande d'où il vient : « de Venise ». Mme de Pompadour: « De Venise? Vous venez vraiment de là-bas? » Et Casanova: « Venise n'est pas là-bas, madame, mais là-haut.» Cette réflexion insolente (dont la marquise se souviendra plus tard, lorsqu'il sera sorti des Plombs par les toits) frappe les spectateurs. Le soir même, Paris le reçoit.
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