Le 11 septembre
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Le 11 septembre
11 septembre 1951
Igor Stravinsky crée, au Théatre de La Fenice, son opéra The Rake’s Progress (La carrière d’un libertin), opéra dans le style mozartien sur un livret de Wystan Hugh Auden et Chester Kallman, d’après la série de gravures du même nom de William Hogarth (1735) que le musicien avait vues exposées à Chicago en 1947. Un conte moral où l’on assiste à la chute d’un étudiant vertueux dans l’enfer de la débauche.
Cette œuvre de forme néoclassique est, selon Stravinsky lui-même, "un acte de foi dans l’opéra de l’avenir". Accueil chaleureux du public, plus réservé d’une certaine critique, adepte de l’avant-garde et choquée par ce retour au passé.
Cette œuvre de forme néoclassique est, selon Stravinsky lui-même, "un acte de foi dans l’opéra de l’avenir". Accueil chaleureux du public, plus réservé d’une certaine critique, adepte de l’avant-garde et choquée par ce retour au passé.
Re: Le 11 septembre
11 septembre 1354
Marino Faliero, né vers 1285 est élu 55e doge de Venise.
Marino Faliero est né vers 1285. On sait peu de choses sur sa jeunesse, si ce n’est qu’à l’âge de trente ans il devient membre du Conseil des Dix qui venait d'être constitué après la conjuration de Bajamonte Tiepolo. De noblesse ancienne, issu d'une famille probablement originaire de Fano qui avait déjà donné deux doges à la République de Venise, fort riche et propriétaire de vastes terres, Faliero était un homme d’action, hautain mais courageux, capable aussi de gestes violents comme lorsqu'il gifla un évêque qui s’était présenté en retard à une cérémonie présidée par lui.
Après la mort d'Andrea Dandolo, Marino Faliero fut élu doge de Venise, au premier tour de scrutin. Il se trouvait alors à Avignon, comme ambassadeur de Venise auprès du pape Innocent VI.
Il arrive à Venise le 5 octobre suivant, sur le Bucentaure. Son arrivée fut cependant marquée par un incident qui fut qualifié de mauvais augure : perdu dans le brouillard, le navire accosta non pas devant la porte du palais des Doges mais devant les deux colonnes de Saint Marc et de Saint Théodore, entre lesquelles avaient traditionnellement lieu les exécutions capitales.
Son ambition de grandeur, son caractère violent lui firent considérer la fonction ducale comme insuffisante pour un homme de son tempérament.
L'époque de son dogat était en outre marquée par une récession économique dont le peuple pâtissait. Dans de telles conditions, la concurrence avec Gênes était économiquement insupportable : la guerre contre Gênes avait fortement perturbé le commerce et aggravé les difficultés économiques (ainsi, les taux d’intérêt avaient été relevés de 40 %). De 1350 à 1355, Venise connut une situation économique particulièrement délicate, dans une Europe qui peinait à se remettre des conséquences désastreuses de la Peste Noire de 1347-1351.
Faliero tenta alors de négocier un accord secret avec le gouvernement de Gênes, destiné à assouplir la concurrence entre les deux cités rivales.
Marino Faliero, né vers 1285 est élu 55e doge de Venise.
Marino Faliero est né vers 1285. On sait peu de choses sur sa jeunesse, si ce n’est qu’à l’âge de trente ans il devient membre du Conseil des Dix qui venait d'être constitué après la conjuration de Bajamonte Tiepolo. De noblesse ancienne, issu d'une famille probablement originaire de Fano qui avait déjà donné deux doges à la République de Venise, fort riche et propriétaire de vastes terres, Faliero était un homme d’action, hautain mais courageux, capable aussi de gestes violents comme lorsqu'il gifla un évêque qui s’était présenté en retard à une cérémonie présidée par lui.
Après la mort d'Andrea Dandolo, Marino Faliero fut élu doge de Venise, au premier tour de scrutin. Il se trouvait alors à Avignon, comme ambassadeur de Venise auprès du pape Innocent VI.
Il arrive à Venise le 5 octobre suivant, sur le Bucentaure. Son arrivée fut cependant marquée par un incident qui fut qualifié de mauvais augure : perdu dans le brouillard, le navire accosta non pas devant la porte du palais des Doges mais devant les deux colonnes de Saint Marc et de Saint Théodore, entre lesquelles avaient traditionnellement lieu les exécutions capitales.
Son ambition de grandeur, son caractère violent lui firent considérer la fonction ducale comme insuffisante pour un homme de son tempérament.
L'époque de son dogat était en outre marquée par une récession économique dont le peuple pâtissait. Dans de telles conditions, la concurrence avec Gênes était économiquement insupportable : la guerre contre Gênes avait fortement perturbé le commerce et aggravé les difficultés économiques (ainsi, les taux d’intérêt avaient été relevés de 40 %). De 1350 à 1355, Venise connut une situation économique particulièrement délicate, dans une Europe qui peinait à se remettre des conséquences désastreuses de la Peste Noire de 1347-1351.
Faliero tenta alors de négocier un accord secret avec le gouvernement de Gênes, destiné à assouplir la concurrence entre les deux cités rivales.
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