Le 23 juillet
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Venezia :: Histoire de Venise :: Juillet
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Le 23 juillet
23 juillet 1268
Élection de Lorenzo Tiepolo 46e doge de Venise.
Lorenzo Tiepolo est le fils du doge Jacopo Tiepolo, il grandit dès son plus jeune âge dans l'ombre de son puissant père faisant preuve, à l'instar de celui-ci, d'un fort caractère et une prédisposition aux affaires et à la conduite de l'État.
Pendant sa vie il augmente la richesse de la famille et selon certaines sources il aurait épousé, en secondes noces, la fille d'un roi non identifié (de Romanie ou de Rascie). De ses mariages, il a deux fils.
Tiepolo, démontre être un habile condottiere, en 1257, pendant la guerre avec Gênes, il conquiert Saint Jean d'Acre après une parfaite campagne maritime, excluant ainsi la rivale, Gênes, du précieux marché libanais et en lui infligeant d'importantes pertes financières. C'est pour commémorer cette victoire, selon la légende, que les Pilastri Acritani, deux piliers sculptés monumentaux rapportés de Saint-Jean d'Acre, sont élevés en façade de la basilique Saint-Marc.
En 1268, à la mort du doge Reniero Zeno, il apparait clair qu'il est l'unique vrai prétendant au dogat.
Lorenzo Tiepolo est élu avec 25 voix sur 41 ; ce nouveau seuil de voix, qui ne sera plus changé jusqu'à la chute de la république, est établi au cours de ce vote alors que précédemment la majorité simple (21 voix) était suffisante.
Élection de Lorenzo Tiepolo 46e doge de Venise.
Lorenzo Tiepolo est le fils du doge Jacopo Tiepolo, il grandit dès son plus jeune âge dans l'ombre de son puissant père faisant preuve, à l'instar de celui-ci, d'un fort caractère et une prédisposition aux affaires et à la conduite de l'État.
Pendant sa vie il augmente la richesse de la famille et selon certaines sources il aurait épousé, en secondes noces, la fille d'un roi non identifié (de Romanie ou de Rascie). De ses mariages, il a deux fils.
Tiepolo, démontre être un habile condottiere, en 1257, pendant la guerre avec Gênes, il conquiert Saint Jean d'Acre après une parfaite campagne maritime, excluant ainsi la rivale, Gênes, du précieux marché libanais et en lui infligeant d'importantes pertes financières. C'est pour commémorer cette victoire, selon la légende, que les Pilastri Acritani, deux piliers sculptés monumentaux rapportés de Saint-Jean d'Acre, sont élevés en façade de la basilique Saint-Marc.
En 1268, à la mort du doge Reniero Zeno, il apparait clair qu'il est l'unique vrai prétendant au dogat.
Lorenzo Tiepolo est élu avec 25 voix sur 41 ; ce nouveau seuil de voix, qui ne sera plus changé jusqu'à la chute de la république, est établi au cours de ce vote alors que précédemment la majorité simple (21 voix) était suffisante.
Re: Le 23 juillet
23 juillet 1806
Chateaubriand arrive à Venise pour le première fois.
Le premier contact de Chateaubriand avec Venise est abrupt et pour tout dire assez pittoresque :
Lorsqu’il arriva dans la ville de Saint-Marc pour la première fois, nimbé par l’immense succès du Génie du Christianisme dont une nouvelle traduction en italien venait de sortir des célèbres presses vénitiennes, Chateaubriand à trente-huit ans avait déjà joué en partie les "trois actes" de son "drame" : « voyageur, littérateur, homme d’état. »
Il s’y rend pour la première fois en juillet 1806 avec comme ligne d’horizon : rejoindre en Espagne sa nouvelle conquête, Natalie de Noailles ; du "port de Desdémone" au "pays de Chimène" comme il l’a dit si joliment lui-même. Le désir de l’écrivain, "pèlerin voyageant vers la Terre Sainte [...], en quête de gloire littéraire et amoureuse", est donc ailleurs : Venise, autant que sa femme Céleste, l’encombrent et sa seule hâte est de pouvoir les abandonner :
Bousculé par le désir de retrouver au plus vite la nouvelle Sylphide, la ville de Saint-Marc, n’est, pour ce voyageur en transit, pressé de brûler les étapes, qu’un relais forcé où il piaffe d’impatience pendant cinq jours et où rien ne doit l’attacher au lieu.
Le bref tableau qu’il trace de la ville dans l’Itinéraire de Paris à Jérusalem, est à la hauteur de son indifférence réelle :
J’arrivai à Venise le 23 ; j’examinai pendant cinq jours les restes de sa grandeur passée : on me montra quelques bons tableaux du Tintoret, de Paul Véronèse et de son frère, du Bassan et du Titien. Je cherchai dans une église déserte le tombeau de ce dernier peintre, et j’eus quelques peines à le trouver. [...] Je quittai Venise le 28.
Chateaubriand arrive à Venise pour le première fois.
Le premier contact de Chateaubriand avec Venise est abrupt et pour tout dire assez pittoresque :
Lorsqu’il arriva dans la ville de Saint-Marc pour la première fois, nimbé par l’immense succès du Génie du Christianisme dont une nouvelle traduction en italien venait de sortir des célèbres presses vénitiennes, Chateaubriand à trente-huit ans avait déjà joué en partie les "trois actes" de son "drame" : « voyageur, littérateur, homme d’état. »
Il s’y rend pour la première fois en juillet 1806 avec comme ligne d’horizon : rejoindre en Espagne sa nouvelle conquête, Natalie de Noailles ; du "port de Desdémone" au "pays de Chimène" comme il l’a dit si joliment lui-même. Le désir de l’écrivain, "pèlerin voyageant vers la Terre Sainte [...], en quête de gloire littéraire et amoureuse", est donc ailleurs : Venise, autant que sa femme Céleste, l’encombrent et sa seule hâte est de pouvoir les abandonner :
Bousculé par le désir de retrouver au plus vite la nouvelle Sylphide, la ville de Saint-Marc, n’est, pour ce voyageur en transit, pressé de brûler les étapes, qu’un relais forcé où il piaffe d’impatience pendant cinq jours et où rien ne doit l’attacher au lieu.
Le bref tableau qu’il trace de la ville dans l’Itinéraire de Paris à Jérusalem, est à la hauteur de son indifférence réelle :
J’arrivai à Venise le 23 ; j’examinai pendant cinq jours les restes de sa grandeur passée : on me montra quelques bons tableaux du Tintoret, de Paul Véronèse et de son frère, du Bassan et du Titien. Je cherchai dans une église déserte le tombeau de ce dernier peintre, et j’eus quelques peines à le trouver. [...] Je quittai Venise le 28.
Patriciaa494- Messages : 364
Date d'inscription : 27/10/2012
Age : 45
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Le 23 juillet
23 juillet 1797
Le comte Galliano Lecchi Bresciano, surnommé "Il Conte Diavolo" abattu avec deux de ses camarades à proximité de la cabane d'un certain Giuseppe Walser dans la Valle di Sotto.
Son corps, jugé indigne d'une sépulture décente est jeté dans les eaux du torrent Adda d'où refait surface juste au-dessus de Le Prese, près d'un pont qui a depuis été appelé pont du Diable.
Mais qui était Galeano Lechi?
Membre d'une famille noble de Brescia, il avait débarqué à Bormio en 1785, après s'être échappé, le 27 mars 1785, des Plombs de Venise où il avait été emprisonné pour de nombreux méfaits et assassinat.
Le comte Galliano Lecchi Bresciano, surnommé "Il Conte Diavolo" abattu avec deux de ses camarades à proximité de la cabane d'un certain Giuseppe Walser dans la Valle di Sotto.
Son corps, jugé indigne d'une sépulture décente est jeté dans les eaux du torrent Adda d'où refait surface juste au-dessus de Le Prese, près d'un pont qui a depuis été appelé pont du Diable.
Mais qui était Galeano Lechi?
Membre d'une famille noble de Brescia, il avait débarqué à Bormio en 1785, après s'être échappé, le 27 mars 1785, des Plombs de Venise où il avait été emprisonné pour de nombreux méfaits et assassinat.
Re: Le 23 juillet
23 Juillet 1993
Raul Gardini est retrouvé mort dans sa maison de Milan, le palais Belgioioso, du XVIIIème.
Il est le propriétaire, à Venise du palazzo Dario, de sinistre réputation.
Lors des dernières conversations avec ses avocats dans ses dernières heures, il avait paru très secoué par la nouvelle du suicide dans la prison de San Vittore de Cagliari Gabriele (son rival dans l’affaire Enimont), mais aussi par l’information que les enquêteurs s’intéressaient désormais à lui.
Raul Gardini est retrouvé mort dans sa maison de Milan, le palais Belgioioso, du XVIIIème.
Il est le propriétaire, à Venise du palazzo Dario, de sinistre réputation.
Lors des dernières conversations avec ses avocats dans ses dernières heures, il avait paru très secoué par la nouvelle du suicide dans la prison de San Vittore de Cagliari Gabriele (son rival dans l’affaire Enimont), mais aussi par l’information que les enquêteurs s’intéressaient désormais à lui.
Martine 1968- Messages : 434
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 56
Localisation : Région parisienne
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