Le 18 septembre

18 septembre 1625

Naissance à Venise de Grégoire Barbarigo, au sein d'une famille noble. Il reçut une excellente éducation, et était un jeune homme pieux, menant une vie sage et rigoureuse.

Après ses études, il s'orienta vers la diplomatie, et à ce titre participa en 1648, aux Traités de Westphalie à Münster, envoyé par la République de Venise. Ensuite, il se tourna vers le sacerdoce. Le Pape Alexandre VII ayant Grégoire en grande estime le nomma évêque de Bergame en 1657, et le créa cardinal en 1660.

Il reçoit l'évêché de Padoue en 1664 où il reste pendant trente trois ans. Il y fonde un séminaire et consacre sa fortune aux pauvres et à l'équipement de son diocèse. Il effectue plusieurs déplacements à Rome à la demande du pape.

Évêque, cardinal, fondateur d'établissements religieux, a été à la fois un diplomate, un prêtre actif et un grand humaniste.

18 septembre 1765

Naissance à Belluno de Mauro Capellari.

Fils de Giovanni Battista et de Giulia Cesi Pagani, une noble famille, il s'est découvert une vocation religieuse à l’âge de 18 ans et est entré, en 1783, au monastère camaldule de San Michiel di Muran. En 1786, il a prononça ses vœux monastiques et a pris le nom de Fra Mauro, d'après le célèbre moine camaldule et cartographe du XVe siècle. Il a reçu l’année suivante les ordres majeurs. Se consacrant à l’étude de la philosophie et de la théologie, il s’est occupé également de l’instruction des novices. Il est devenu successivement abbé du monastère, procureur, vicaire général de la congrégation; fut nommé par Léon XII visiteur apostolique des universités.
Le pape Leon XII l'a nommé cardinal le 2 octobre 1826, et, enfin préfet de la congrégation de la Propagande. Son nom a été évoqué lors du conclave qui a suivit la mort de Leon XII le 10 février 1829. Mais, ce n'est qu'après la mort de Pie VII le 30 novembre 1830, et après un interminable conclave qui dura cinquante jours, qu'il a été désigné comme le successeur de Saint-Pierre.

Le 2 février 1831, il a succédé à Pie VIII sur le Saint-Siège et est devenu pape sous le nom de Grégoire XVI. Il a conservé sur le trône pontifical les habitudes de la vie la plus simple. Opposé à toute innovation, il a vu, au début de son règne, éclater de violentes insurrections, et n'a pu réussir à les réprimer qu'en invoquant le secours de l'Autriche : ce qui a amené l'occupation d'Ancône par les Français (1832). Il s'est montré favorable à l'ordre des jésuites, a secondé de tout son pouvoir les missions, a créé plusieurs évêchés nouveaux, surtout en Amérique, a réglé les mariages mixtes, et a condamné les doctrines de Lamennais (1832 et 1835). Ce pape était fort savant dans les matières ecclésiastiques et canoniques. Il a laissé quelques écrits, entre autres, le Triomphe du St-Siège, 1799 (traduit par l'abbé James, 1833, et par Mengbi d'Arville, 1839), et des discours sur les Fondements de la religion, 1801. Il a créé l'ordre de Saint-Grégoire le Grand, et réformé celui de l'Éperon d'or, auquel il à donné le nom de Saint-Sylrestre. Il est mort après 15 années et 4 mois de pontificat, le premier juin 1846.